Le choix des opérations liées aux programmes de développement des collectivités locales suit désormais « une nouvelle approche participative » qui implique le citoyen, a indiqué mardi à Alger Youcef Roumane, directeur général des collectivités territoriales au sein du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire.
« Les populations sont impliquées dans le choix des opérations d’aménagement, notamment pour les projets locaux, dans la mesure où les propositions émanent en quelque sorte des comités de quartier, des associations, etc. C’est une nouvelle approche participative du citoyen », a déclaré M. Roumane, sur les ondes de la Radio Nationale.
Abordant les programmes de développement communautaire, y compris les programmes complémentaires destinés à certaines wilayas, il a assuré que ces derniers sont soumis à « l’obligation de résultat ».
« Nous disposons aujourd’hui de certains indicateurs et paramètres pour suivre la performance des directeurs locaux ainsi que l’évolution des opérations, depuis leur enregistrement jusqu’à leur réalisation », a-t-il déclaré, avant de revenir sur les programmes complémentaires au profit des wilayas de Khenchela. , Tissemsilt, Djelfa et Tinduf, sur les 10 wilayes programmées.
« Ces programmes portent sur la modernisation structurelle et visent à stimuler l’économie locale ainsi que la création de richesses », a-t-il expliqué, ajoutant qu' »ils couvrent tous les territoires des wilayas bénéficiaires, avant la création des nouvelles wilayas déléguées et qu’un délai Un délai de deux ans est prévu pour leur achèvement.
Concernant les projets inscrits au patrimoine des quatre wilayes, M. Roumane a indiqué qu’environ 420 milliards de dinars ont été débloqués pour leur exécution, sachant que sur les 59 projets retenus à Khenchela, 58 ont été lancés et 20 achevés et concernaient principalement l’hydraulique. et les secteurs des travaux publics.
Par ailleurs, 248 projets représentant 20 secteurs bénéficiaires de Djelfa sont enregistrés, qui ont bénéficié d’environ 185 milliards de DA, tandis que celui de Tindouf compte 279 opérations et s’est vu attribuer un budget de 107 milliards de DA en 2023 sur plus de 77,78 milliards de DA en 2024, a-t-il ajouté, rappelant la prolongation de 7 milliards DA accordée à Tissemsilt, suite à la décision d’augmenter le nombre de bénéficiaires des aides au logement rural.
Le responsable a également noté qu' »outre les programmes complémentaires, les programmes réguliers continuent d’être enregistrés chaque année, notamment ceux de proximité, y compris au profit des wilayas ayant bénéficié des premiers programmes », à propos de l’enregistrement de quatre « méga programmes ». projets miniers » sur le territoire national, avec leurs répercussions positives sur la création d’emplois.
Interrogé sur la question des assises foncières, M. Roumane a affirmé qu' »il n’y a pas de problème foncier, mais des zones qui ne sont pas entièrement desservies et d’autres non exploitées par les investisseurs et au sujet desquelles des procédures judiciaires ont été engagées pour leur valorisation.
Dans ce sens, il a indiqué que la restitution de certaines bases a permis la cession, aujourd’hui, des premières décisions au profit des investisseurs par l’Agence algérienne pour la promotion des investissements (AAPI), la procédure de sélection de cette dernière étant terminée. via une plateforme électronique d’investisseurs « pour assurer la transparence ».
A cela, a-t-il indiqué, s’ajoute le financement de 142 micro-zones au niveau national par le Fonds de solidarité pour « augmenter l’offre pour les petits investisseurs ».