Le secteur de l’action sociale à Blida a été consolidé, en 2022, à travers la création de cinq (5) centres médico-sociaux, dédiés à la prise en charge des personnes à besoins spécifiques, au niveau des sièges appartenant aux associations de terrain, J’ai appris mardi auprès de la direction du secteur.
En 2022, la Direction de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS) Blida a approuvé les demandes de création de cinq (5) centres d’aide aux personnes à besoins spécifiques, déposées par des associations, en application du décret exécutif N 21/235 du 26 mai , 2021, fixant les conditions de création, d’organisation, de fonctionnement et de contrôle des unités sociales et médico-sociales, a indiqué le directeur du secteur, Mohamed Bahalil.
Le décret en question a fixé les conditions et les critères de création de ce type d’unités par les associations sociales et humanitaires légalement constituées, qui sont notamment tenues d’appliquer les programmes établis par le ministère de la Solidarité nationale pour prendre en charge cette catégorie spécifique .
Le même décret définit les unités sociales et médico-sociales comme toute unité pour enfants assistés, personnes handicapées et personnes âgées, ainsi que les unités pour filles et femmes en situation difficile ou en difficulté.
M. Bahalil a souligné la « contribution » de ces nouvelles structures à réduire la pression ressentie au niveau des centres d’accueil des personnes à besoins spécifiques, notamment ceux dédiés aux enfants autistes et aux handicapés mentaux.
« Le nombre de centres dédiés à cette catégorie spécifique devrait augmenter en 2023, en raison de la demande importante dans ce domaine reçue par la DASS », selon les prévisions du même responsable.
L’association « El-Amel », dédiée aux femmes sans-abri et qui s’occupe actuellement d’une vingtaine de femmes, fait partie des associations qui ont déposé un dossier de candidature pour la création d’un centre médico-social. « Cependant, elle a été rejetée en raison de la petite taille de son siège, situé au centre de Blida », selon les explications de M. Bahalil.
L’encadrement de ces centres spécialisés, dont l’activité est contrôlée par des inspecteurs de la DASS, est assuré par des personnels spécialisés, dont des psychiatres et des orthophonistes, afin d’apporter une prise en charge adaptée à cette catégorie d’enfants nécessitant une attention particulière, a-t-il ajouté.
Le centre « Tahadi » spécialisé dans la prise en charge des enfants autistes fait partie de ces unités nouvellement créées. Il propose une prise en charge médico-psychologique et un accompagnement social aux enfants autistes de 4 à 16 ans, selon son premier responsable, Rachid Rehal.
Cette nouvelle structure, qui accueille actuellement plus de 50 enfants, est « un espace adapté au développement de leurs capacités motrices et cognitives », a-t-il expliqué.
Toujours sous la houlette de cette catégorie, la DASS travaille également à la fourniture des différents équipements demandés par les personnes à besoins spécifiques (adultes et enfants), selon le budget mis à disposition « pourtant insuffisant pour couvrir l’intégralité de la demande dans ce domaine », selon au même fonctionnaire.
Il évoquait la distribution, l’an dernier, par sa direction, d’une cinquantaine d’appareils spécifiques, dont des fauteuils roulants réguliers et motorisés pour adultes et enfants, donnés par ordre de priorité aux écoliers issus de familles aux revenus modestes et vivant surtout dans des zones ombragées, en en plus des motos pour enfants handicapés.