L’association « Mechaâl Chahid » a organisé, mercredi, à Alger, une conférence sous le thème « Les Algériens disparus lors de la glorieuse Révolution du 1er-Novembre ».
Dans cette conférence organisée par le quotidien « El Moudjahid », l’avocate Fatma Zohra Benbraham a appelé à « souligner l’une des méthodes les plus barbares utilisées par les autorités coloniales françaises pour éteindre la flamme de la Révolution, à savoir la disparition forcée, qui a atteint son paroxysme ». à Alger après les huit jours de grève de 1957.
« Même si le nombre exact de personnes disparues depuis 1957, notamment parmi les habitants de la Casbah d’Alger, reste inconnu, les travaux de certains avocats de l’époque, menés par Jacques Vergès, ont révélé qu’un « grand nombre des habitants de cette quartier ont été victimes de disparitions forcées », a-t-elle déclaré.
Dans ce contexte, l’avocat a souligné que le témoignage du bourreau Paul Aussaresses, qui a participé à l’exécution du héros martyr Larbi Ben M’hidi, « a prouvé l’ampleur des disparitions forcées dont les Algériens ont été victimes pendant la guerre de libération. .