La dixième édition du Festival culturel international Inchad s’ouvrira lundi prochain (1er avril) au Théâtre régional Mohamed Tahar-Fergani de Constantin, avec la participation de munchidine et de groupes de cinq pays, a indiqué mercredi le commissaire du festival, Samir Louahouah.
L’événement international, prévu jusqu’au 5 avril, réunira des artistes algériens, des mounchiddin et des groupes venus de Palestine, de Tunisie, de Syrie, d’Iran et d’Indonésie, a indiqué le même responsable lors d’une conférence de presse consacrée à l’événement.
La 10ème édition du Festival qui coïncide avec le mois de Ramadhan « mettra Gaza au centre de l’attention, qui sera glorifiée dans les performances des participants », a souligné M. Louahouah, estimant que l’événement sera une opportunité pour réitérer son soutien à la cause palestinienne.
Placée sous le slogan « Aâdjil Ila El Djinan » (dépêchez-vous d’aller au paradis), la 2e édition du Festival international Inchad se veut une « occasion » d’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien à travers des soirées Inchad qui lui seront dédiées. dans les représentations prévues pour cet événement, a ajouté le même responsable.
La soirée inaugurale de « Bisme Allah Kasadna El Koba », concert soufi par excellence animé par un groupe tunisien d’une trentaine d’artistes, sera également marquée par une cérémonie d’hommage posthume. sera restitué aux artistes Chérif Kortbi (Algérie), Hassan El Hafar (Syrie), Smail Djouchar (Turquie) et Said Hafez (Egypte), a précisé le même responsable.
Parallèlement, au sein de ce Festival, un programme académique et de formation est prévu en organisant des conférences et ateliers encadrés par des spécialistes et chercheurs dans le domaine de l’Enchad et du Soufisme tels que le docteur Liamine Bentoumi de Sétif, le professeur Malik Merouani de Sétif. Constantin et le professeur Djamel El Saka de Syrie, ont ajouté M. Louahouah.
Les conférences et ateliers porteront sur plusieurs sujets liés à El Inchad, notamment le rythme musical considéré comme l’épine dorsale de l’inchad, le texte soufi et les notions d’écoute et de chant, a indiqué le même responsable.