La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a souligné, mardi, à Alger, la nécessité d’établir une coopération équilibrée en matière de projets durables bénéfiques pour l’Algérie et ses partenaires, notamment les pays nordiques.
« Ce partenariat doit contribuer à la réalisation de projets mutuellement bénéfiques, intégrant à la fois la maîtrise des techniques de production, le transfert de connaissances et la formation en termes de technologies vertes et de solutions durables », a estimé Mme Moualfi dans son discours d’ouverture de l’événement. Journée nordique des solutions durables.
L’activité de la journée a porté sur la coopération entre l’Algérie et les pays nordiques (Danemark, Norvège, Suède, Finlande) dans le domaine de l’économie verte.
Le ministre a rappelé, à cet égard, la mise en place de nombreux cadres juridiques pour renforcer le climat des investissements en Algérie grâce à la nouvelle loi sur les investissements qui apporte « des garanties aux investisseurs, renforce la confiance et attire les investissements ».
Dans le même ordre d’idées, Mme Moualfi a souligné les opportunités d’investissement qu’offre l’Algérie en matière de transition énergétique et d’économie verte, compte tenu de sa position stratégique et de ses ressources naturelles.
Et de préciser que « ces opportunités importantes que sont les énergies solaire, éolienne et thermique en plus de la valorisation énergétique des déchets n’ont pas encore été mises en avant.
De son côté, l’ambassadrice du Royaume du Danemark en Algérie et la représentante de la délégation des ambassades des pays nordiques, Vanessa Vega Saenz, ont souligné les opportunités de coopération avec l’Algérie à travers l’échange d’expériences et de solutions durables entre le public nordique et secteur privé. acteurs et leurs homologues algériens, notamment à travers l’événement qui réunit plus de 300 représentants des deux camps, qu’ils soient membres d’organismes et d’agences publics ou représentants d’entreprises ou de start-up.
Elle a également estimé que le rôle des agences et entreprises algériennes et nordiques est de contribuer à accélérer la transition écologique et une alimentation plus durable, en plus de réduire les émissions de CO2.
Le même responsable a également insisté sur l’impératif d’impliquer les jeunes dans l’innovation et le développement de solutions durables au profit de l’économie des pays participants.
Pour rappel, plusieurs ateliers sur la transition énergétique, les énergies renouvelables, l’alimentation durable, l’économie circulaire et les transports durables ont été organisés à cette occasion.
Dans ces ateliers, les modèles de tri et de valorisation des déchets en Norvège ont été évoqués, tout en insistant sur l’importance d’impliquer tous les acteurs de la société pour accélérer l’innovation et sensibiliser aux enjeux environnementaux de l’économie circulaire.
Des experts agricoles ont débattu de l’agriculture durable et des enjeux de sa production, dans le cadre de la réalisation de la sécurité alimentaire et de l’adaptation des solutions pérennes aux spécificités de l’Algérie.