De nombreux députés de l’Assemblée nationale populaire (APN) se sont félicités, lundi, du bilan annuel des différents secteurs économiques contenu dans la Déclaration de politique générale du Gouvernement présentée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, notamment en ce qui concerne la promotion de la production nationale et contrôle des exportations et des importations hors hydrocarbures.
Au cours d’une séance plénière consacrée au débat tenu à l’issue de la présentation par le Premier ministre de la Déclaration pour la période août 2021-septembre 2021, la députée Saliha Kachi du Mouvement Société pour la paix (MSP) s’est félicitée des acquis économiques obtenus , mais a regretté « l’absence de chiffres précis sur certains dossiers », comme la récupération des terres, la rationalisation de l’énergie et la production laitière.
De son côté, le Député Mohamed Yazid Benhemouda (indépendant) a souligné les efforts déployés par les services du gouvernement pour traduire sur le terrain les orientations du Président de la République en vue d’un décollage économique producteur de richesses, demandant l’accélération de la réalisation de projets bloqués dans certaines wilayes, notamment en matière de transport et de construction de barrages.
Le Député Massinissa Ouari (du même groupe) a également salué le contenu de la déclaration de politique générale du Gouvernement, notamment en termes de réduction de l’importation des produits fabriqués localement et de renforcement de l’exportation de la production nationale, demandant que cette démarche soit accompagnée de mécanismes d’accompagnement de fabrication.
Pour sa part, le député du Mouvement El-Bina, Al Baraa Bengrina a salué les résultats économiques obtenus par les différents secteurs, notamment le « bond qualitatif » enregistré en termes d’exportations, recommandant, dans ce contexte, que davantage d’efforts soient fabriqué. sur certains dossiers qui, a-t-il dit, n’ont pas fait les progrès escomptés, comme le marché parallèle, la question de l’automobile ainsi que le contrôle des prix sur les aliments de consommation.
Pour sa part, le député Mechgueg Mohamed du parti Front de libération nationale (FLN) a souligné les résultats positifs rapportés dans la Déclaration, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et des produits de la pêche, ainsi que dans l’industrie pharmaceutique, soulignant l’importance de la planification. et prospective dans tous les domaines.
A cette occasion, le député Bouden Monder du Rassemblement National Démocratique (RND) a souligné la nécessité pour le Gouvernement de se doter des nouvelles technologies et moyens de prévision face aux différents problèmes, notamment économiques, afin d’assurer l’efficacité des mesures mises en place. projets et éviter les aléas susceptibles d’affecter certaines activités, notamment l’agriculture, la pêche et le commerce.
A cet égard, le député Al Sid Chikh Ouahid (indépendants) a prôné le développement de l’agriculture biologique, de l’élevage et de la production céréalière pour parvenir à la sécurité alimentaire.
Le député Hariz Younes du Mouvement El-Bina a insisté dans son intervention sur la transition numérique de l’administration pour prendre en charge le grand nombre de documents des différents secteurs. Il évoquera notamment l’investissement récemment renforcé par une loi importante pour accompagner la suppression des entraves administratives et l’aménagement des zones industrielles et d’activités.
Saluant, pour sa part, le saut qualitatif réalisé en termes d’exportations hors hydrocarbures, il a souligné l’importance de trouver une solution « au retard dans la délivrance des licences d’importation ».
Bouchouit Mohamed Anouar des Indépendants lui a demandé d’autoriser, même temporairement, l’importation de véhicules d’occasion pour contrôler les prix du marché local et de fournir des facilités pour l’importation d’équipements d’usine, une approche susceptible de soutenir la dynamique de production dans plusieurs les industries.
Le député Derradji Nada du RND a salué, dans son discours, l’ouverture des lignes aériennes internationales vers les pays arabes et étrangers, demandant également l’activation du Haut Conseil de l’Agriculture.