La délégation de la Commission de l’Habitat, de l’Equipement, de l’Hydraulique et de l’Aménagement du Territoire de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) a rencontré, lors de la mission d’information dans la wilaya d’Adrar, les responsables des entreprises chargées de la réalisation du projet de route nationale (RN06 ) qui relie Reggane et les frontières algéro-maliennes pour faire part de leurs inquiétudes, indique jeudi un communiqué de l’Assemblée.
Présents à cette réunion, réunissant la délégation de la Commission présidée par Ammar Oulmi, le Président de la Commission et les dirigeants de l’entreprise, le Wali d’Adrar, Larbi Bahloul, le Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) avec le les directeurs des travaux publics des wilayas d’Adrar et de Bordj Badji Mokhtar, les représentants des bureaux d’études et des laboratoires des travaux publics assurant le suivi des études géotechniques et le contrôle qualité.
Dans ce sens, Wali d’Adrar a souligné l’importance économique de la RN 06 dont la réalisation s’inscrit dans le processus de réforme et de redressement économique inscrit au programme du Président de la République, indiquant que la région est « qualifiée pour être une véritable base pour la relance du commerce extérieur à l’avenir, notamment pour le troc ». Cette route pourrait « se transformer en zone d’échanges commerciaux pour les pays de la région du Sahel », selon le wali, ajoutant que « la construction de cette route est l’une des priorités de ses services ».
Les représentants des entreprises porteuses du projet ont exprimé leurs inquiétudes, la plupart autour du phénomène de la bureaucratie, et l’aspect technique étant la principale cause du retard dans la mise en œuvre des projets.
Il s’agit, entre autres, de la lenteur du transfert des dossiers de la wilaya mère, de la réévaluation des projets, de la mise à jour des prix des matériaux utilisés dans les travaux, du retard dans le paiement des sommes dues, de la livraison des tufs d’exploitation permis et le certificat de réception provisoire du projet en cours.
Ils évoquent également la difficulté du terrain, l’étendue de la région, le manque d’eau, l’éloignement des carrières, ce qui conduit les entreprises à rechercher des solutions pratiques pour prospecter l’eau, creuser des carrières et se doter d’équipements adéquats.
Les membres de la mission ont affirmé que le projet est « une étape importante pour le développement des wilayas d’Adrar et de Bordj Badji Mokhtar », soulignant l’engagement de l’accompagner législativement à travers le projet de loi de finances 2023 et le projet de code des marchés publics. , tout en transmettant les préoccupations des entreprises de construction aux autorités concernées afin de faciliter l’exécution et la livraison dans les délais des tronçons programmés », ajoute la même source.