Le colonel Si El Haouès, par sa forte personnalité et son génie politique et militaire, a réussi à « unir les forces vives nationales » dans la lutte contre l’occupant français, ont souligné les intervenants du séminaire national sur le parcours chahid (1923-1923). 1959) a eu lieu dimanche à l’amphithéâtre du centre universitaire de Chetma (8 km à l’est de Biskra).
« Plus connu sous le nom de Si El Haouès, le colonel Ahmed Ben Abderazak Hamouda, l’un des plus grands dirigeants de la Révolution, a mené un dur combat à la tête de la Mintaqa (zone) de la Wilaya I historique, puis à la tête de la Wilaya VI. jusqu’à sa mort le 29 mars 1959 », a souligné l’académicien de Biskra, le Dr Lekhmissi Ferih.
« Son regard politique et militaire lui a permis de diluer les divergences entre les militants et de les amener à concentrer leurs forces dans la lutte contre les forces coloniales », a-t-il ajouté.
Ce révolutionnaire consommé, notait l’académicien de Biskra, « a réussi, malgré son éducation limitée, à réunir citoyens ordinaires, intellectuels, zaouïa chouyoukh et cadres politiques, a entretenu des relations étroites avec les dirigeants de la Révolution et a travaillé, lors de ses voyages en Tunisie. , pour unifier les positions autour du soutien à la Révolution de Libération ».
Pour le moudjahid Ali Tablit, « L’Algérie a toujours été le sujet central de toute discussion avec Si El Haouès, qui répétait souvent à ses interlocuteurs +L’Algérie a besoin de vous+, persuadé qu’il était que chacun avait le devoir de contribuer à la libération de la pays du joug colonial à sa construction ».
Professeur d’Histoire Moderne et Contemporaine à l’Université Achour-Ziane de Djelfa, le Dr Bendjelloul Hazerchi, a noté que le Colonel Si El Haouès « a mené avec talent et dextérité plusieurs combats qui lui ont valu le respect des Moudjahidines des Aurès et du Sahara pour qui il était un modèle de discipline et de flexibilité ».
Le Dr Bendjelloul a également souligné « l’action constante de ce grand leader dans sa lutte contre toutes sortes de discriminations tribales ou raciales, faisant triompher les valeurs d’unité et de sacrifice ».
Organisée par la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Biskra et le Musée Régional du Colonel Mohamed Chaabani, cette rencontre a été marquée par la présence des membres de la famille du Colonel Si El Haouès, dont son fils le Dr Chaabane Hamouda et ses deux filles Amina et Louisa, ainsi que de nombreux Moudjahidines des Wilayas historiques I et VI.