Le président de l’Autorité électorale nationale indépendante (ANIE), Mohamed Charfi, s’est félicité, mercredi, des conditions dans lesquelles se prépare l’organisation des élections municipales partielles, prévues en octobre prochain dans quatre communes de la wilaya de Béjaïa.
« Il y a eu un afflux de personnes qui retirent leur dossier de candidature et il y a un engouement populaire pour l’inscription sur les listes électorales. C’est de bon augure pour un avenir radieux », a-t-il dit, soulignant que ce mandat électoral se construira de lui-même. « un exercice réel et efficace qui reflète la bonne santé de la démocratie et du processus démocratique du pays. »
M. Charfi est revenu sur les élections locales qui n’ont pas eu lieu le 27 novembre 2021 dans six communes de Tizi Ouzou et Béjaïa, précisant que la décision de ne pas participer à ces communes était « souveraine » et « indiquait l’esprit démocratique de les citoyens. « .
« L’intérêt pour la collectivité nationale est que cette décision minoritaire n’ait pas influencé la tendance générale et que le tissu social soit resté solide et homogène », a-t-il déclaré, ne manquant pas de saluer la « position apaisée, responsable et honnête » que suivi .cette décision, qui à ses yeux, constituera « un jalon dans la construction démocratique du pays ». menée dans « d’excellentes conditions ».
Quatre communes sont concernées par ces élections partielles, à savoir Akbou, M’cisna ( Seddouk), Feraoun (Amizour) et Toudja (El-Kseur). Toutes quatre réunissent un électorat de 46.000 électeurs inscrits en vue de la révision exceptionnelle des listes électorales qui s’achèvera demain jeudi à minuit.