La Cour pénale internationale (CPI) a été invitée par un avocat de renommée internationale à émettre des mandats d’arrêt contre des responsables sionistes pour crimes de guerre dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza, théâtre d’une guerre dévastatrice depuis le 7 octobre 2023.
Dans une lettre ouverte partagée sur la plateforme « X », Tayab Ali, directeur du Centre international pour la justice pour les Palestiniens, a appelé le procureur de la CPI, Karim Khan, à « émettre des mandats d’arrêt pour des crimes de guerre présumés dans les territoires palestiniens ».
Notant qu’il « a préparé lui-même les dossiers sur les crimes de guerre », Ali a écrit que sa propre enquête avait rassemblé « suffisamment de preuves pour étayer une preuve prima facie
crimes de guerre à première vue » contre les dirigeants politiques et militaires sionistes en particulier.
Il a déclaré que « certaines de ces preuves ont déjà été partagées avec la CPI », ajoutant que son centre « continuera à préparer des preuves, à les partager et à les utiliser pour amener les responsabilités là où nous le pouvons ».
L’avocat a souligné que ce que l’entité sioniste a fait à Gaza « l’a isolé de la communauté internationale » et est désormais considérée, selon lui, par beaucoup comme « un paria ».
Dans sa lettre, il rappelle que « des millions de Palestiniens ont été déplacés à Gaza, tandis que des dizaines de milliers ont été tués, des centaines de milliers ont été blessés et un peuple entier a été amené au bord de la famine ».
Le directeur du Centre international pour la justice palestinienne a souligné que la CPI a le « pouvoir d’arrêter » l’entité sioniste.
L’armée sioniste mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui a fait plus de 32.000 martyrs et environ 75.000 blessés.
La guerre génocidaire sioniste a poussé 85 pour cent de la population de Gaza au déplacement interne dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 pour cent des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
L’entité sioniste est accusée de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a rendu un arrêt provisoire en janvier lui ordonnant de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.