Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont salué lundi à Alger les amendements introduits dans le projet de loi portant mesures spéciales pour l’obtention d’une pension alimentaire, exigeant la correction des dysfonctionnements qui ont affecté un certain nombre d’articles.
Dans son intervention lors d’une séance plénière consacrée à la présentation et au débat dudit projet de loi, en présence du ministre de la Justice, le garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, le député Majed Chrrid (Indépendants) a apprécié que la pension alimentaire soit l’un des les conséquences les plus importantes du divorce, soulignant que « le refus de payer du mari expose l’enfant au risque de se retrouver dans le besoin ».
Dans ce contexte, le député a salué ce projet de loi qui, selon lui, prévoit « des mesures humaines en faveur de la femme divorcée et de l’enfant à charge », mais a soulevé la question de la manière de rédiger certains articles qui « ne sont pas clairs, qui ce qui porte à confusion ».
De son côté, le député du Rassemblement national démocratique (RND), Abdelkader Chabni, a estimé que le projet de loi « s’inscrit dans le cadre des engagements de l’Etat en faveur de cette catégorie et de l’actualisation des cadres juridiques », estimant « important de remédier à la situation anormale ». « . et la souffrance des femmes et de leurs enfants en raison du refus du mari de payer une pension alimentaire ».
Dans ce contexte, il a appelé à « la nécessité de protéger les enfants des fléaux sociaux de la pauvreté et de la précarité », soulignant l’engagement de l’État en matière sociale.
Quant au député du même parti, M’hamed Touil, il a estimé que le texte du projet de loi « est complet, tant dans la forme que sur le fond », demandant « l’adoption de procédures plus fluides qui tiennent compte des conditions pour le déplacement de la femme qui a la garde des enfants ».
De son côté, le député du Mouvement El-Bina, Kamel Benkhlouf, a abordé « l’importance de traiter la question de la pension alimentaire dans une perspective globale et de s’intéresser à la prise en charge morale du fardeau de l’enfant et pas seulement matériel ». problèmes », avertissant que « la famille est désormais menacée en raison de l’augmentation inquiétante des cas de divorce ».
Le député du même parti, Abdallah Bouchama, a également demandé « l’extension des bénéficiaires du fonds de pension alimentaire pour atteindre certaines catégories vulnérables et le remplacement du terme +enfant+ par +enfants+ pour inclure toutes les catégories vulnérables prévues par le code de la famille ». « .
De son côté, le député du parti Front de libération nationale (FLN), Saad Beghidja, s’est félicité « du transfert du fonds de pension alimentaire du ministère de la Solidarité nationale au ministère de la Justice, ce dernier étant le mieux placé pour le gérer » . tout en appelant à « l’inclusion des enfants handicapés, des filles célibataires et des enfants orphelins pris en charge parmi les bénéficiaires du fonds de pension alimentaire ».
Par ailleurs, les députés ont renouvelé leur condamnation des massacres commis par l’entité sioniste contre la population innocente de Gaza, exprimant leur soutien au peuple palestinien et à la résistance qui s’oppose toujours à l’entité occupante.
Ils ont estimé, à cette occasion, que la commémoration de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans ces circonstances ôtait tous les masques et révélait le vrai visage de l’Occident et son double langage face à la question de Palestine.
Ils ont également évoqué les manifestations du 11 décembre 1960, anniversaire dont le peuple algérien célèbre aujourd’hui, comme une étape importante de notre riche histoire nationale.