Au total, 2.643 personnes sont mortes et 11.479 autres ont été blessées dans 7.186 accidents de la circulation en 2021, selon un document du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) citant un rapport de la gendarmerie nationale.
Le document fait état d’une moyenne de 4.000 morts sur les routes chaque année, entraînant des pertes financières équivalant à 100 milliards de dinars.
Trois facteurs sont identifiés comme étant à l’origine des accidents de la route : le facteur humain (usager et conducteur à 96 %), l’état des véhicules (1,93 %) et l’environnement.
Quant aux causes liées au facteur humain, elles sont essentiellement liées au non-respect de la vitesse réglementaire (15,49%), à l’inattention des piétons lors de la traversée de la route (6,73%) et aux dépassements dangereux (6,3%).
Il s’agit également de la perte de contrôle du véhicule (5,90%), du refus de priorité (5,39%) et du non respect de la distance de sécurité (4,10%), en plus de l’alcoolisme, de la fatigue ou de la somnolence et de la distraction.
L’utilisation du téléphone au volant, le non-bouclage de la ceinture de sécurité et le non-port du casque sont les autres causes d’accidents.
En termes de tranches d’âge, les conducteurs les plus impliqués dans les accidents ont entre 25 et 29 ans, tandis que la majorité des personnes tuées ou blessées sont des jeunes de moins de 29 ans.
Concernant les causes liées au véhicule, les défauts techniques pouvant entraîner des accidents de la route comprennent notamment l’état des pneumatiques, les défauts mécaniques, la qualité des pièces de rechange pour véhicules légers et poids lourds.
Les statistiques montrent, d’autre part, que les véhicules légers sont la cause de 73,37% des dommages, tandis que les camions représentent 10,41% des causes, ce qui implique que les véhicules légers sont en Algérie le moyen de transport le plus utilisé » au détriment des transport public. « .
Comme causes liées à l’environnement, le document cite principalement l’état des routes, les conditions météorologiques et météorologiques défavorables, les passages d’animaux, les infrastructures routières mal adaptées.
Dans ce contexte, « le tracé de la route, son type et son environnement doivent être pris en compte si l’on veut éviter les accidents graves », conseille la même source.
