Le parlement algérien a publié mercredi une déclaration à l’issue de la 17e session de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), dans laquelle il s’est félicité des conclusions de cette réunion qui a renouvelé le serment défendre les causes du monde musulman dans un contexte international délicat, au premier rang duquel figure la question palestinienne.
« Suite au succès des travaux de la 17ème conférence de l’UPCI organisée les 29 et 30 janvier 2023 au CIC Abdelatif-Rehal, sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Parlement algérien tient à s’exprimer au nom de tous ses membres, profonde satisfaction pour le déroulement de cet événement parlementaire multilatéral », lit-on dans le communiqué.
Le Parlement algérien a salué, dans ce contexte, les conclusions de cette session qui « a renouvelé le serment de défendre les enjeux et les causes intéressant le monde musulman dans un contexte international délicat », en tête de laquelle figure la « cause palestinienne » , enjeu central de la nation islamique, ainsi que « la lutte contre l’islamophobie et l’extrémisme ».
Il s’agit aussi d’adapter les plans de développement des pays membres aux exigences d’une modernisation fondée sur la connaissance, la technologie et la création d’un environnement numérique qui favorise l’innovation sans omettre la compétence de la ressource humaine comme élément central de toute renaissance. conforme aux objectifs et aux nobles valeurs de l’Union.
Après avoir exprimé ses remerciements et son appréciation au Secrétariat général de l’UPCI pour la « coopération constructive dans l’organisation de cet important événement », le Parlement algérien a également remercié les délégations participantes qui « se sont enquis de près des réalisations de l’Algérie nouvelle sur les bases posées par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment en ce qui concerne le développement et l’intérêt accordé aux ressources humaines dans une construction institutionnelle solide et l’exercice d’une véritable démocratie dans un Etat de droit et de justice ».
Le parlement algérien précise également que les décisions et recommandations qui ont sanctionné cette session témoignent de la « maturité » des parlementaires, pleinement conscients des réels enjeux auxquels est confronté le monde musulman.
« Des parlementaires attachés à la finalité, à la réalité et au rejet de toute approche étriquée, loin de la surenchère marginale qui ne sert guère les intérêts des peuples musulmans et tente pourtant d’ignorer les décisions en les limitant aux questions litigieuses avec certaines actions communes parlementaires institutions dans le quartier et dans le monde, attaquant ainsi la synergie des membres d’une manière qui affecte nos causes majeures et cruciales ».
Le Parlement algérien est parvenu à « changer la manière d’action parlementaire commune et imposer le respect de la grandeur de la nation représentée par l’UPCI, en neutralisant les attitudes qui ressurgissent à chaque occasion parlementaire régionale et internationale et qui tentent à chaque fois de constituer le multipartisme parlementaire ». organisations d’action comme un outil pour servir les intérêts à court terme et faire passer les questions, afin d’atteindre des intérêts étroits en faveur d’agendas internes qui ne servent en aucun cas les problèmes de la nation musulmane, si complexes et décisifs. « , indique le document.
L’Algérie « restera une plate-forme pour toute réforme et tout changement positif et un réceptacle pour toute proposition au service des États libres et des pays qui aiment vivre ensemble en paix, conformément aux nobles principes humanitaires défendus tant par l’Union que par l’OCI. « , conclut le communiqué.