Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a qualifié, jeudi, à Alger, la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février 1971, d' »étape charnière » dans l’histoire de l’Algérie.
A l’issue d’une séance plénière consacrée aux questions orales, M. Goudjil a décrit la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971), qui a été précédée par la nationalisation des mines et des banques, comme une « étape essentielle dans l’histoire du pays », rappelant plusieurs étapes historiques qui ont couronné la lutte du peuple algérien pour se libérer du joug colonial.
Après avoir rappelé les grands défis sociaux et économiques auxquels l’Algérie était confrontée à l’indépendance, M. Goudjil a déclaré qu’ils ont été relevés grâce à la mobilisation de tous, appelant les nouvelles générations à l’inspirer.
Le président du Conseil de la Nation est également revenu sur les événements qui ont précédé « l’ère nouvelle dans laquelle l’Algérie s’est engagée et qui a été couronnée par l’organisation d’élections présidentielles démocratiques et transparentes, reconnues par tous et grâce auxquelles M. Abdelmadjid Tebboune a été élu Président de la République, obtenant ainsi un mandat direct du peuple algérien pour mettre en œuvre les 54 engagements de son programme électoral ».
Des engagements qui « se concrétisent aujourd’hui sur le terrain grâce à la révision de la Constitution et à l’amendement de plusieurs textes de loi », a-t-il poursuivi.
Et de conclure en soulignant que « de nombreux pays consultent l’Algérie et s’inspirent de ses approches fondées sur le respect de la souveraineté des Etats et la recherche de solutions diplomatiques ».