Le ministre de l’Economie du savoir, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a indiqué jeudi, lors de la réunion Gouvernement-Walis, que son département a recensé plus de 5.000 start-up, dont 1.100 ont obtenu « Le démarrage -up’ ou le label ‘Projet innovant’.
Dans un discours prononcé à l’occasion de cette rencontre dont l’inauguration a été présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre a indiqué que les chiffres enregistrés par l’Algérie jusqu’à présent dans ce secteur étaient « exceptionnels et encourageants » avec « plus de 5.000 start-up recensées au niveau du ministère, dont 1.100 ont obtenu le label « Start-up » ou « Projet Innovant », tandis que le nombre d’incubateurs » a augmenté de 14 à 60 entre 2020 et 2023 sur l’ensemble du territoire national . « .
Concernant le financement, le ministre a indiqué que le fonds national de financement des start-up a bénéficié d’autres fonds d’investissement au niveau de la wilaya avec 58 milliards de dinars, à raison de 1 milliard par wilaya, ce qui permettra « d’augmenter significativement ses investissements dans les start-up ». ups », sachant que ce fonds investit de 5 à 150 millions de DA par projet.
Concernant l’Economie de la Connaissance, le même responsable a indiqué que le secteur visait à renforcer les dépenses et le développement pour atteindre 3% du PIB en 5 ans contre 1% actuellement.
Pour atteindre cet objectif, le ministre a rappelé que la loi de finances de 2023 prévoyait des mesures « très stimulantes » dans les domaines de la recherche, du développement et de l’innovation.
En matière d’entrepreneuriat, un impôt unique forfaitaire (IFU) est institué à 5% pour les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur, avec un plafond de chiffre d’affaires de 5 millions de DA, précise le ministre.
Par ailleurs, M. Oualid a indiqué que la convention conclue avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour couvrir les frais de modélisation en partenariat avec la Direction de la Recherche et du Développement, ainsi que les dépenses pour les brevets d’invention et tous les documents de propriété intellectuelle , a contribué à une augmentation du nombre de brevets par rapport aux années précédentes.
Pour les micro-entreprises, le ministère a procédé à un état des lieux de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et de l’Agence nationale de gestion des microcrédits (ANGEM) après leur placement sous sa tutelle. , dont « plusieurs dysfonctionnements ont été constatés dus à de multiples dépassements, notamment la multiplication du phénomène des projets fictifs et la collecte de fournisseurs corrompus sur denier public ».
Ainsi, le secteur travaille actuellement à des « changements radicaux » concernant l’ANADE pour passer de l’approche sociale actuellement en vigueur à une approche strictement économique en changeant le mode d’accompagnement de l’Etat aux micro-entreprises par l’orientation. ceci vers des critères économiques qui encouragent les jeunes entrepreneurs à s’engager dans l’entrepreneuriat et le monde des affaires sur une base réaliste.
Le Ministre a insisté sur l’importance de renforcer les relations entre l’exécutif et les collectivités locales, notamment en ce qui concerne son secteur, en accélérant la solution de certains problèmes rencontrés par les jeunes entrepreneurs au niveau local, notamment l’obtention de terrains et d’espaces de travail pour réaliser leurs projets.