Une convention de partenariat a été signée mercredi à Alger entre la Faculté de pharmacie de l’Université d’Alger et le Parc national de Chréa (Blida) pour l’exploitation des plantes médicinales de la région dans la recherche scientifique et la production de certaines classes de médicaments.
La convention de partenariat qui a été signée par le doyen de la Faculté de Pharmacie, Pr. Rédha Djidjik, et le directeur du Parc National de Chréa, Mohamed Ziar, entend mettre les plantes médicinales et aromatiques de la région à la disposition des chercheurs, enseignants et les étudiants pour leur utilisation dans la recherche scientifique et la production de certaines classes de plantes médicinales.
A ce titre, le doyen de la Faculté de pharmacie a souligné l’importance scientifique de cette convention pour l’Université d’Algérie, qui permettra le développement de la recherche scientifique dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques qui constituent une richesse pour la région et l’ensemble d’Algérie.
Créée en 2021, la Faculté de Pharmacie a conclu plusieurs conventions avec des laboratoires nationaux et étrangers implantés en Algérie, pour renforcer la formation et rapprocher l’université de l’écosystème socio-économique conformément aux orientations des pouvoirs publics visant à promouvoir l’économie nationale .
La faculté a également développé, selon ses responsables, « un projet important » en collaboration avec ces laboratoires et opérateurs pharmaceutiques nationaux pour ouvrir une « usine école » à proximité de la faculté dans le but de développer la formation pratique et la recherche scientifique, en plus de contribuer à la production locale de nouveaux médicaments.
Tous ces accords visent à établir une coopération « fructueuse à long terme » en matière de formation, de recherche et d’expertise, en faisant de l’université, y compris celles de la pharmacie et des sciences, une « plate-forme » au service des enseignants et des étudiants en en vue de développer la formation et de contribuer à la promotion de l’économie nationale et au développement du système de santé.
Sur le plan pédagogique et en complément des spécialités traditionnelles, la qualité et le niveau de formation seront favorisés par la création de nouvelles spécialités dédiées à l’industrie pharmaceutique en fonction des besoins de l’économie nationale et des évolutions internationales.
La décision de créer une Faculté de Pharmacie à l’Université d’Alger, la première du genre, une initiative qui sera étendue à d’autres universités, vise à « soutenir le secteur stratégique de l’industrie pharmaceutique » qui aspire à investir sur les marchés étrangers , en particulier les Africains.