Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a présidé jeudi à Alger la cérémonie de remise des dotations financières allouées au titre de la loi de finances 2023 aux différents départements ministériels.
La cérémonie de présentation des dotations budgétaires, décidée dans la loi de finances 2023 qui établit pour la première fois un budget basé sur les programmes et les performances, s’est tenue au Centre International de Conférences Abdelatif-Rahal (CIC) en présence des secrétaires généraux et les ordonnateurs des différents secteurs ministériels et administrations publiques concernées, ainsi que les directeurs centraux du ministère, les directeurs généraux des établissements publics et les membres de l’Assemblée nationale du peuple (APN) et du Conseil de la nation.
Dans son allocution à cette occasion, M. Kassali a indiqué que « la remise des documents de programmation préliminaire des dotations, auxquels sont annexées les décisions portant notification des dotations financières des dépenses d’investissement pour l’exercice 2023, intervient après la publication de la LF 2023 et son adoption par type « Programmes ».
Il a assuré que la LF 2023 « n’est pas comme les années précédentes, car elle sera le point de départ pour la mise en œuvre effective des dispositions de la loi organique 18-15 portant lois de finances ainsi que ces textes d’exécution », notant que la l’année 2023 sera l’année de mise en œuvre des réformes ».
Le ministre a précisé que « le ministère était là pour la distribution des dotations financières dans la première semaine de janvier », et ceci, explique-t-il, pour concrétiser « notre engagement et notre volonté pour une meilleure maîtrise de sa gestion et laisser un aspect positif . impact sur son rythme de mise en œuvre, ainsi que sur l’atteinte des objectifs fixés ».
Par ailleurs, M. Kessali a souligné que « le nouveau régime budgétaire permettra une gestion plus transparente et efficace de ces dotations, et ce après les différentes réformes menées par le Ministère des Finances pour accompagner et renforcer ce régime, à l’instar de la révision du code des marchés publics et la loi de création du partenariat public-privé ».
Le ministre a rappelé, à cet égard, la révision de la loi sur la comptabilité publique en vue de définir les modalités de fonctionnement de trois comptes : budgétaire, général et d’analyse des coûts (CAC) conformément aux principes de la loi organique 15-18. .
La révision a également porté sur l’ordonnance 11-03 du 26 août 2003 relative à la monnaie et aux crédits, dans le but « d’une meilleure adaptation aux évolutions économiques mondiales et de répondre aux besoins de la réforme économique qui doit favoriser l’institution économique de performance ».
Par ailleurs, une importante opération de formation a été organisée au profit des formateurs et des acteurs du budget de l’Etat dans tout le pays pour consolider les notions acquises et répondre aux préoccupations soulevées, ajoute le ministre.
De son côté, le directeur général du budget, Abdelaziz Faid, s’est félicité de la mise en place du nouveau cadre budgétaire en vertu de la loi organique 15-18 portant lois de finances, estimant que ce « système a vocation à être une Constitution de l’Etat ». finance, étant un fournisseur de données adapté aux meilleures pratiques et aux normes internationales ».
La loi organique, poursuit-il, a instauré un nouveau système de gestion basé sur les résultats et la performance mais qui intègre également tous les aspects de la bonne gouvernance, notamment les prévisions à moyen terme, la précision budgétaire, la rigueur, la gouvernance, la maîtrise des dépenses publiques et l’évaluation.
Selon les chiffres présentés par la DG budget, 50 portefeuilles de programmes ont été distribués, dont 33 étaient destinés aux ministères et 17 aux institutions et organismes publics.
Outre la projection d’un film documentaire sur la réforme budgétaire, des présentations ont été présentées sur la réforme budgétaire selon la loi organique des lois de finances.