Les participants à la 17ème session de la Conférence de l’Union des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) ont affirmé, dimanche, à Alger, que les crises du monde arabo-musulman nécessitaient des degrés d’unification pour changer la situation et parvenir au développement économique, soulignant que la question palestinienne reste la cause centrale pour tous les pays musulmans.
Dans un discours prononcé à l’ouverture des travaux de la 17ème session de la Conférence au Centre International de Conférences (CIC) Abdelatif Rahal, Président du Parlement Panafricain (PAP), M. Fortune Charumbira, l’invité d’honneur, a exprimé que l’Algérie a contribué à la « libération du continent africain » notamment par le soutien politique et financier apporté en faveur de l’indépendance du Zimbabwe, saluant le rôle de « ce pays à l’histoire séculaire, qui fait honneur à toute l’Afrique » ‘, en faveur du PAP.
M. Charumbira a déclaré que le PAP condamne toute hostilité envers l’Islam et tout acte islamophobe, dénonçant les actes odieux commis contre les symboles de l’Islam et appelant « à affronter les ennemis de l’Islam qui ont brûlé et profané le Saint Coran ».
De son côté, le président du Parlement arabe (AP), et membre observateur à l’UPCI, Adel Ben Abdarrahman Al-Assoumi, a salué les efforts déployés par l’Algérie pour réaliser l’unité entre les peuples du monde arabo-musulman, saluant la judicieuse choix du thème des 17èmes Sessions de la Conférence de l’UPCI : « Le monde musulman face aux défis de la modernisation et du développement », pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les pays arabo-musulmans.
Il a indiqué, dans ce contexte, que les crises économiques, sécuritaires et politiques dans le monde arabo-musulman responsabilisent davantage les parlementaires, soulignant en ce sens l’importance de la coopération entre les peuples arabes et musulmans afin de « changer la réalité ». et de relever ces défis, notamment en termes de développement ».
Par ailleurs, le président de l’AP a souligné l’importance de la diplomatie parlementaire qui constitue « l’un des piliers essentiels de l’action commune au niveau régional et international, complémentaire de la diplomatie officielle de défense du monde arabo-musulman ».
Evoquant la question palestinienne et l’évolution de la situation dans les territoires occupés, le responsable a déclaré qu’elle restera la première question centrale de l’AP, exprimant le ferme rejet et la condamnation de toutes les pratiques provocatrices utilisées par les forces d’occupation sionistes. pour la mise en œuvre de leurs plans de colonisation, en plus des incursions répétées dans la mosquée Al-Aqsa pour tenter de changer le statut de la ville occupée d’Al-Qods.
Et de souligner que toutes ces pratiques sont « un mépris flagrant de la communauté internationale qui ne veut pas assumer ses responsabilités pour mettre fin à ces violations, pour assurer une protection internationale au peuple palestinien et lui permettre d’établir son État indépendant. avec Al-Qods pour capital ».
Dans son allocution, le président de la Chambre des représentants de Jordanie, Ahmed Al-Safadi a souligné l’importance de la conférence d’Alger pour unifier les efforts des pays arabes et musulmans pour surmonter la situation actuelle, souhaitant que cette conférence soit une rencontre pour le triomphe de la cause palestinienne.
« Face aux défis auxquels est confronté le monde musulman, nous devons parler d’une seule voix et nous entraider pour les générations actuelles et futures afin que cette nation puisse bénéficier de ses capacités », a-t-il ajouté.
Il faut aussi « protéger le monde arabe du danger de l’extrémisme, car l’islam est une religion de tolérance », a-t-il poursuivi.
M. Al-Safadi a également rendu hommage aux efforts inlassables de l’Algérie au service de la nation arabo-musulmane. « L’Algérie a toujours été un symbole de liberté pour les peuples », a-t-il déclaré, saluant ses positions constantes en faveur de la Palestine.