ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé jeudi à Alger la création de 4 écoles supérieures pour l’année académique (2023-2024) qui proposent des formations dans plusieurs domaines, dont la robotique et les technologies des drones.
S’exprimant lors d’une séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, présidée par M. Salah Goudjil, le Président du Conseil, M. Baddari a souligné que la création de ces écoles supérieures s’inscrit dans « l’élargissement du réseau des universités institutions et la mise à jour de la carte des formations pour créer une synergie entre les exigences du milieu socio-économique et donc l’adaptation de la formation aux évolutions de la nomenclature des métiers ».
Il s’agit aussi de s’adapter, poursuit le ministre, aux « opportunités offertes sur le marché du travail, en veillant à l’amélioration des performances de l’élément humain et en donnant le ton du système national aux mutations qui s’opèrent dans le monde ».
« Le nouveau cadre réglementaire s’inscrit également dans la démarche du Gouvernement d’orienter les nouveaux diplômés vers les filières scientifiques et techniques dès la rentrée 2023-2024, ainsi que le lancement de nouvelles filières de formation pour former des ingénieurs dans les universités de niveau 18. . , en plus de porter les offres de formation communes développées avec les opérateurs économiques et les différents partenaires à 454 offres, soit 30% du total national des offres de formation », a-t-il expliqué.
Rappelant, à cet égard, la création au cours des deux dernières années de sept (7) écoles nationales supérieures, garantissant une formation dans divers domaines, notamment l’informatique, l’intelligence artificielle, les mathématiques, les énergies renouvelables, l’environnement et le développement durable, a assuré M. Baddari que le développement du système d’éducation et de formation visait à faire un « saut qualitatif » en mettant en place « de nouvelles méthodes de formation internationalement adoptées, à distance et en alternance, qui permettraient de proposer des offres de formation communes ». avec des partenaires économiques ».
Le ministre a indiqué que le secteur travaille à la création d’un nouveau dispositif qui permettra à l’université de favoriser l’émergence d’un écosystème économique à travers la création de start-up et, par conséquent, de s’imposer comme un véritable moteur de développement national.
Concernant la formation doctorale, M. Baddari a indiqué qu’il s’agira désormais de développer des projets de formation basés sur l’interactivité avec des projets de recherche nationaux et internationaux, l’objectif étant de mettre la recherche nationale au service des priorités gouvernementales en matière d’alimentation, d’énergie et de sécurité sanitaire.
Le ministre a également indiqué que l’opération de numérisation du secteur avance à un rythme rapide, surtout après le lancement du plan de numérisation du secteur, qui comprend (40) plateformes numériques et (102) programmes pratiques.
Il a expliqué, à cet égard, que l’objectif était de numériser toutes les opérations du secteur, y compris l’inscription et le paiement des impôts, l’étude des dossiers des candidats aux différentes formations ou concours professionnels, le suivi du parcours professionnel, en plus. à la digitalisation des opérations liées à la composante service.