Les travaux de la première réunion de la Commission de planification, de coopération et de partenariat global entre l’Algérie et la Turquie ont débuté samedi à Alger, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et de son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu. . .
Dans son allocution d’ouverture de la rencontre, M. Lamamra a indiqué que « cette commission, unique en son genre, issue de la première réunion au niveau du sommet algéro-turc du Conseil de coopération de haut niveau à l’occasion de la visite d’Etat du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en Turquie en mai dernier, décidé par les présidents des deux pays, confirme que les relations algéro-turques sont devenues exceptionnelles ».
M. Lamamra a affirmé que la stratégie algéro-turque était « une véritable stratégie » car elle englobe tous les secteurs de la vie et pas seulement les aspects économiques, mais aussi les domaines culturels, sociaux, humains, de sécurité et de défense »
Le chef de la diplomatie algérienne s’est félicité des relations « fortes » entre les deux pays, affirmant que la première session de ce mécanisme chargé de planifier, d’évaluer et de suivre le développement du partenariat stratégique entre les deux pays sera « unique en son genre ». .
Le ministre turc des Affaires étrangères a noté que « grâce à la volonté politique des présidents des deux États, les travaux de résolution des problèmes en suspens entre les deux pays ont commencé très rapidement, exhortant les représentants des secteurs participant au comité à » prendre des décisions pragmatiques pour obtenir un résultat avant tout ».
Il a indiqué qu’au cours de ces réunions à huis clos entre les délégations des deux pays, de nombreuses questions seront abordées ainsi que l’écoute des représentants des secteurs et entreprises concernés pour obtenir des informations détaillées.
Par ailleurs, les deux ministres ont tenu une rencontre bilatérale au cours de laquelle ils ont discuté des relations bilatérales entre les deux pays dans tous les domaines, en plus d’échanger des vues sur des questions d’intérêt commun.