Les services de lutte contre la fraude et de lutte contre la fraude du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, au niveau des inspections aux frontières, ont traité plus de 39.000 déclarations d’importation au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, a indiqué un responsable du ministère.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF) au ministère, Mohamed Louhaidia, a indiqué que l’intervention des agents de répression des fraudes dans le contrôle de conformité des produits importés aux frontières, entre janvier et septembre 2022, a permis de traiter 39.092 déclarations d’importation de produits pour un montant de 2.584,56 milliards de Da.
Par rapport à la même période en 2021, le nombre de dossiers de déclaration d’importation traités a diminué de 29%, atteignant 54.971 dossiers sur les neuf premiers mois de l’année dernière.
Au total, 38.578 licences d’entrée ont été accordées pour des produits importés, contre 54.269 autorisations, en baisse de 29 %.
Cette baisse s’explique, selon M. Louhaidia, par la politique de rationalisation des importations décidée par le Gouvernement, concernant l’interdiction d’importation de certains produits fabriqués localement afin de préserver la production nationale, ainsi que le durcissement des procédures visant au contrôle du commerce extérieur.
Le même responsable a fait état de 533 expéditions réprimées s’élevant à 94.504 tonnes et s’élevant à 20,7 milliards de DA, contre 675 expéditions s’élevant à près de 104.000 tonnes à la même période de 2021.
Les services compétents ont enregistré 556 délits au cours des 9 premiers mois de 2022 contre 891 délits à la même période de 2021, selon les chiffres présentés par M. Louhaidia qui a révélé le transfert de 127 dossiers à la justice (contre 422 dossiers transférés courant 2021). même période de 2021).
Le Secteur du Commerce « assure un contrôle périodique et permanent des importations, en veillant à ce que les listes des produits interdits à l’importation soient mises à jour en fonction de la situation du marché », a-t-il indiqué, soulignant que « la liste des produits interdits à l’importation n’est pas figée ». Il est mis à jour. en fonction de la situation du marché pour garantir un meilleur approvisionnement ».
« Le consommateur algérien ne sera privé d’aucun produit », a-t-il rassuré, précisant que ces mesures sont dictées par la nécessité de protéger l’industrie et le produit national.
Evoquant les perturbations que connaît le marché dans l’approvisionnement de certains produits de consommation, M. Louhaidia a assuré qu’« il ne s’agit pas d’une pénurie » mais de perturbations passagères dans les chaînes de distribution pour plusieurs raisons, parmi lesquelles également l’augmentation de la demande des consommateurs à certaines périodes de l’année.
Il a appelé les citoyens, à cet égard, à être consciencieux et à éviter le stockage excessif des produits.