Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a procédé jeudi à un remaniement ministériel du gouvernement dirigé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et qui a touché six portefeuilles.
Ce remaniement a vu l’arrivée de cinq nouveaux ministres et le changement de portefeuille de M. Kamel Beldjoud, qui a quitté le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales pour rejoindre celui des Transports, en remplacement de M. Moundji Abdellah nommé Secrétaire général de la Présidence de la République à sa place Mohamed El Amine Messaid, décédé en août dernier.
Concernant les nouveaux ministres entrés au gouvernement, M. Brahim Merad (Médiateur de la République française) a été nommé ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, M. Kamel Bidari (Recteur de l’Université de M’). sila) a été nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tandis que M. Lakhdar Rakhroukh, PDG du groupe Cosider, a été nommé ministre des Travaux publics, département auquel s’ajoutent l’hydraulique et les infrastructures de base.
M. Ali Aoun, qui occupait jusqu’alors le poste de Directeur Général de la Pharmacie de l’Hôpital Central (PCH), a été nommé Ministre de l’Industrie Pharmaceutique, en remplacement de M. Djamel Benbahmed, lorsque M. Abdelhak Saihi (Secrétaire général du ministère de la Santé) lui a confié le portefeuille de ce département ministériel, en lieu et place de M. Abderrahmane Benbouzid, appelé à d’autres fonctions.
Suite à cette réorganisation, la Direction de l’Environnement, occupée par Mme Samia Moualfi, était en charge des Energies Renouvelables.
Les ministères délégués chargés de l’Economie du savoir et des Start-up ont également été fusionnés avec le ministère délégué chargé des Micro-entreprises et de leur promotion au rang de ministère à part entière confié à M. Yacine El-Mahdi Oualid.
Ce remaniement ministériel a été annoncé il y a quelques semaines par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, assurant qu’il s’inscrit dans « l’ordre naturel des choses ».
Lors de son rendez-vous régulier avec la presse nationale fin juillet dernier, le président Tebboune avait déclaré qu’il y aurait un remaniement ministériel, le qualifiant de « chose normale qui se passe dans tous les gouvernements du monde », soulignant que le choix du ministres est soumis aux critères de compétence « pour appliquer nos engagements ».