L’Académie algérienne des sciences et technologies (AAST) est prête à proposer des solutions et à mener des études scientifiques pour contribuer à la réalisation du développement national dans les domaines prioritaires, notamment la transition énergétique, la sécurité alimentaire et la santé, a déclaré mercredi à Alger sa présidente Malika Allab. Yaker.
Prenant la parole à l’ouverture de la première Assemblée Générale de l’AAST, Mme Allab Yaker a déclaré que les thèmes examinés par l’Académie « peuvent apporter des solutions aux problèmes de développement par des études scientifiques et technologiques ».
Ces études visent à proposer des solutions prometteuses et innovantes dans des domaines prioritaires aux niveaux local, régional et international, notamment « la transition énergétique, la sécurité alimentaire et la santé », a-t-elle expliqué, soulignant que ces solutions « ne peuvent être efficacement mises en œuvre qu’en réévaluant . des capacités de recherche scientifique et le renforcement des moyens matériels et humains ».
A propos de l’Académie, le président a précisé que ses membres atteindront progressivement le nombre de 200 et qu’elle compte actuellement 43 membres fondateurs après le décès de trois membres.
Conseiller du Président de la République chargé des affaires de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, Noureddine Ghouali a pour sa part insisté sur le rôle de l’AAST dans le développement national, exprimant son souhait que cet organe remplisse pleinement ses missions, notamment après la promulgation des textes de loi la concernant dans la Constitution de 2020 qui lui accorde « un rôle et une grande importance dans le développement national ».
Evoquant les défis auxquels l’Algérie est confrontée, notamment en matière d’eau, de sécurité alimentaire et de santé, le conseiller du président de la République a exprimé sa volonté d’accéder à la culture scientifique.
Le Président du Réseau des Académies Africaines des Sciences, Mahouton Norbet Hounkonnou, a souligné l’importance de l’AAST à l’échelle africaine, en ce qu’elle est, a-t-il dit, un membre fondamental et efficace du Réseau, en plus de son rôle consultatif. sur la base d’études scientifiques et de contribution au développement socio-économique du pays.