L’Algérie sera présente avec 147 athlètes dont 36 filles de 12 disciplines aux 5e Jeux de la solidarité islamique prévus du 9 au 18 août à Konya (Turquie), a révélé mardi le chef de la délégation algérienne lors d’une conférence de presse animée au musée en Algérie. . Comité olympique et sportif algérien d’Alger.
« La délégation algérienne comprend 147 athlètes dont 36 filles, répartis dans les disciplines suivantes : Athlétisme (14 garçons, 4 filles), Kick-boxing (14 G, 5 F), Karaté (8 G, 8 F) , Judo (6 G, 7 F), Sports de ballon (13 G, 2 F), Tombola (3 G, 3 F), Football (23 joueurs), Lutte (10 G), Cyclisme (12 G, 1 F), Haltérophilie (4G, 3F), natation (1 nageur), handisport (13G, 3F) », a annoncé le président de la délégation, Yassine Gouri.
Au total, 6.000 athlètes de 54 pays participeront dans 21 disciplines inscrites au programme général de la 5ème édition des Jeux de la Solidarité Islamique.
« L’effectif total de la délégation algérienne est de 211 personnes, dont 50 membres du staff technique des fédérations nationales, et 7 membres du staff médical, ainsi que 7 directeurs du COA, chargés d’assurer de bonnes conditions lors de la rester. des athlètes algériens de Turquie », selon l’orateur.
« Nous avons prévu 10 vols pour le transport de la délégation dont le départ du premier contingent aura lieu le 3 août. Toutes les installations sportives et logistiques en Turquie sont de la plus haute qualité. Nous en attendons un succès total. événement qui permettra aux participants de bénéficier des meilleures conditions », a souligné le chef de la délégation algérienne.
De son côté, le secrétaire général de l’instance olympique (OCA), Keireddine Barbari a expliqué « que malgré les difficultés auxquelles seront confrontés les athlètes algériens, dont 70% ont participé aux récents Jeux méditerranéens-2022 à Oran, ils restent déterminés à gagner des médailles et honorer les couleurs nationales malgré le fait qu’il est difficile de maintenir la même forme dans deux événements sportifs majeurs organisés en un mois. »
D’autre part, le COA SG a voulu justifier le retrait, pour diverses raisons, de nombreux athlètes dont Mohamed Yasser Triki (triple saut) en précisant : « Beaucoup de champions vont manquer les Jeux pour plusieurs raisons (blessures). pour certains et engagements à d’autres rencontres continentales pour d’autres », et d’ajouter que « les noms des deux porteurs du drapeau algérien à Konya (garçons et filles) ne sont pas encore déterminés.
Concernant le budget alloué par l’Etat algérien à la rencontre turque, Barbari a révélé que dix milliards de centimes ont été alloués à cet événement : « Ce budget couvre les équipements sportifs et le transport de la délégation (aller-retour), ainsi que les frais de voyage en Turquie pour les athlètes algériens d’autres pays. « . qu’il est en contact permanent avec le comité d’organisation des Jeux islamiques pour mettre en place un protocole sanitaire contre la propagation de la pandémie de Covid-19 », assurant que « la réussite de cette 5e édition dépend aussi de la maîtrise du volet médical. Chaque adhérent est tenu de présenter le certificat de permis sanitaire, ou une attestation justifiant des résultats négatifs aux tests anti-covid, ainsi que la nécessité du port des dossards ».
Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, Redha Belakhal, a précisé, pour sa part, que « le choix des 12 disciplines auxquelles l’Algérie participe a été fait par les fédérations sportives, en fonction de leur disponibilité et de leur degré de préparation. Ce choix a pris soin du côté qualitatif et non quantitatif, dont l’objectif principal est de présenter une bonne image du sport algérien dans une rencontre, qui est considérée comme une étape préparatoire aux Jeux olympiques-2024 à Paris ».