Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré vendredi que les crimes commis par le colonialisme français contre le peuple algérien « ne peuvent être oubliés ni éteints par prescription », soulignant qu' »un traitement responsable, honnête et impartial de l’affaire Mémoire et Histoire, dans un climat de sincérité et de confiance, c’est essentiel ».
Dans un message célébrant le jour de la victoire (19 mars), le président Tebboune a déclaré qu’« en ce jour mémorable, prélude à la victoire, le peuple algérien a puisé force et détermination pour faire face à l’impact et aux effets de la destruction. à grande échelle, une destruction massive violente qui confesse les crimes odieux du colonialisme et qui ne peut être oubliée ou éteinte par prescription ».
« Le traitement responsable, honnête et impartial du dossier Mémoire et Histoire, dans un climat de sincérité et de confiance, est essentiel », a-t-il ajouté.
Le président Tebboune a souligné que cette question « restera au centre de nos préoccupations… Nous poursuivrons constamment et sans concession l’aboutissement de nos efforts, insistant sur le droit de notre pays à récupérer les archives, à en connaître le sort. disparus pendant la Glorieuse Guerre de Libération et pour indemniser les victimes des essais nucléaires et autres problèmes liés à cette affaire… par fidélité au message de notre brave Chouhada ».
« Cette halte historique dans le glorieux voyage de la nation n’aurait pas eu un tel écho à travers le monde sans l’aboutissement d’une glorieuse révolution et le résultat inévitable des innombrables et amers sacrifices qui ont suivi l’invasion coloniale. de notre patrie, à travers l’épopée de la résistance populaire gravée dans les annales de la mémoire et de l’histoire. La fidélité au message de Chouhada, l’amour du pays et la volonté de construire et de développer le pays sont autant de valeurs qu’il transmet et qui sont une source d’inspiration pour les générations d’aujourd’hui et à venir », a ajouté le président de la République.