Le ministère de l’Industrie a organisé mercredi une réunion spéciale à Alger pour suivre et mener à bien les activités liées à l’industrie du vélo et de la moto, selon un communiqué du ministère.
Présidée par le Secrétaire Général du Ministère, Salah Benbrik, en présence de près de 40 opérateurs économiques parmi les constructeurs et sous-traitants œuvrant dans ce secteur, la rencontre vise à identifier les problèmes et les lacunes de l’activité de la filière vélo et moto pour essayer leur trouver des solutions, notamment en exploitant les capacités industrielles existantes et en créant une cohérence et une intégration entre les différentes entreprises investissant dans ce créneau.
Le ministère ambitionne, à travers cette initiative, de développer cette filière industrielle grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs, entre producteurs, sous-traitants, administrations et pouvoirs publics, et de l’organiser en groupement professionnel (cluster), indique le document.
A cet effet, M. Benbrik a salué l’importance de réunir tous les acteurs de ce secteur au sein d’un groupement professionnel pour une plus grande efficacité et la création d’une meilleure synergie, voire l’intégration d’investissements pour encourager la production au niveau national, réduisant ainsi les coûts et favorisant commercialiser des produits plus compétitifs localement et internationalement.
Ainsi, le responsable a souligné l’importance de l’activité liée à l’industrie du vélo et de la moto en Algérie, qui est l’un des secteurs avec une dynamique importante et qui s’est imposé sur la scène industrielle nationale, en raison du lancement de plusieurs montages les plantes d’aujourd’hui. enregistrant des taux d’intégration considérables.
La rencontre est une occasion favorable pour redynamiser le secteur, en affirmant tout son potentiel et en identifiant les obstacles, les problèmes et les lacunes pour aboutir à des recommandations pratiques favorables au lancement immédiat des investissements arrêtés pour diverses raisons, a-t-il estimé.
Selon le communiqué, le nombre de motos immatriculées en Algérie est passé de 126.000 motos en 2013 à 181.400 motos en 2019, soit une augmentation de 1500% sur six ans.
Face à cette évolution, « l’investissement industriel dans la fabrication des motos et de tous les intrants mécaniques est considéré comme l’un des principaux domaines bénéficiant du soutien du secteur industriel », a ajouté le SG du ministère.
De leur côté, les participants ont salué l’organisation de ce genre de rencontre par le ministère, dont l’objet est l’organisation voire le développement de ce secteur, conclut le communiqué.