L’entité sioniste continue de commettre des crimes contre l’humanité et un nettoyage ethnique visant les Palestiniens dans les territoires occupés, le dernier épisode de cette nouvelle escalade criminelle étant l’assassinat mercredi de dix Palestiniens, dont un garçon de 16 ans qui a été martyrisé et plus encore. 100 ont été blessés par balles lors d’un raid de l’armée sioniste à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.
Outre l’adolescent, neuf hommes âgés de 23 à 72 ans ont été tués lors du raid, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
Au moins 102 personnes ont été blessées par balles, dont 82 ont été hospitalisées et six dans un état grave, a annoncé le ministère dans un communiqué.
Sur Twitter, le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Sheikh a dénoncé un « massacre » et appelé la communauté internationale à « intervenir immédiatement ».
Depuis son arrivée au pouvoir, le nouveau gouvernement sioniste d’extrême droite n’a cessé d’intensifier ses pratiques agressives contre les Palestiniens, notamment en Cisjordanie occupée, théâtre d’une dangereuse escalade qui a suscité l’indignation de la communauté internationale.
En effet, l’incursion de mercredi est la plus meurtrière en territoire occupé depuis au moins 2005, devant même celle du 26 janvier à Jénine, également dans le nord de la Cisjordanie, au cours de laquelle neuf Palestiniens ont été martyrisés.
L’ONU exprime son indignation face à la politique d’expansion de l’entité sioniste
En réaction à cette nouvelle escalade sioniste, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fait part de son inquiétude et a estimé que la situation dans les territoires palestiniens occupés « était la plus incendiaire de ces dernières années », avec « des tensions au plus haut niveau ». « .
« Notre priorité immédiate doit être d’empêcher une nouvelle escalade, de réduire les tensions et de rétablir le calme », a plaidé le Secrétaire général devant le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
M. Guterres a également appelé à « l’arrêt » de l’implantation sioniste « illégale » dans les territoires palestiniens occupés, tout en condamnant ce qu’il a qualifié de « terrorisme ».
« Chaque nouvelle colonie est un obstacle de plus sur le chemin de la paix.
Toutes les activités de colonisation sont illégales au regard du droit international et doivent cesser. Dans le même temps, l’incitation à la violence est une impasse. Rien ne justifie le terrorisme (qui) doit être rejeté par tous », a déclaré António Guterres, en présence de l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour
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Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait déjà exprimé, dans un communiqué, « sa profonde inquiétude et son indignation » face à l’annonce par l’entité sioniste, le 12 février, de son intention de poursuivre la construction et l’expansion des colonies et de « légitimer » avant-postes.
Le Conseil de sécurité a exprimé, entre autres, sa ferme opposition à toutes les mesures unilatérales qui entravent la paix, y compris « la construction et l’expansion des colonies, la confiscation des terres palestiniennes, la légalisation des avant-postes, la démolition des maisons palestiniennes et le déplacement des civils palestiniens. »
Début février, la ville espagnole de Barcelone a décidé de suspendre ses relations institutionnelles avec l’entité sioniste jusqu’à ce que les autorités d’occupation mettent fin à la violation systématique des droits de l’homme du peuple palestinien.
Dans une lettre adressée au gouvernement d’occupation, la maire de gauche de cette ville autonome, Ada Colau, avait indiqué que sa décision faisait suite à une pétition de plusieurs groupes pro-palestiniens à Barcelone, l’accusant de « violences ». dont le peuple palestinien » et un « apartheid » qui « dure depuis plus de 70 ans ».