Les experts algériens qui ont participé mardi à Guelma à une session de formation sur « Comment élaborer une stratégie locale de réduction des risques de catastrophe selon une approche japonaise », ont estimé que « l’Algérie a fait de grands progrès dans l’adaptation de sa législation ». au Cadre international de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe pour la période 2015 – 2030 ».
Mme Amina Amraoui, représentante du ministère de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, chargée de gérer le dossier de coopération en matière de réduction des risques de catastrophe et point de contact national pour Sendai (ville japonaise), en Algérie, qui a participé à une session de formation organisée à la salle de conférence de la wilaya pendant deux jours, a indiqué que « l’élaboration de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe est achevée et elle est actuellement en phase de discussion au ministère.
Le même orateur qui s’est adressé aux directeurs de l’exécutif local et aux membres des assemblées populaires communales de Guelma, ainsi qu’aux représentants de la direction de la protection civile et de la conservation des forêts de la wilaya de Skikda et aux membres de l’APC de Skikda, a souligné que « l’Algérie œuvre et met en œuvre les engagements du Cadre de Sendai, adoptés lors du Troisième Congrès mondial des Nations Unies tenu à Sendai (Japon) en 2015, en enrichissant sa législation et ses textes réglementaires et organisationnels en matière de réduction des risques de catastrophes , ainsi qu’en introduisant des modifications dans certains textes des lois en cause ».
Elle a rappelé à cet égard que plusieurs lois ont été révisées et enrichies, notamment la loi 20/04 relative à la prévention des risques et à la gestion des catastrophes, dans le cadre du développement durable, adoptée en 2004, ainsi que la loi 29-90 relative à l’aménagement et à l’urbanisme , la loi relative à l’aménagement et à la protection des espaces verts, elle a ajouté que la délégation nationale aux risques majeurs travaille actuellement à la révision des données nationales couvrant l’ensemble des risques et leur gestion sur une plateforme numérique.
De son côté, la wali de Guelma Houria Aggoune a souligné dans son discours d’ouverture que le choix de la wilaya de Guelma pour organiser cette rencontre est dû aux nombreux risques majeurs qu’elle comporte, inondations, tremblements de terre, incendies, elle a indiqué que les efforts coordonnée entre les différents services locaux et centraux a permis de réduire le volume des dégâts lors des incendies enregistrés en 2022 et 2021, respectivement de 467 ha contre 2.755 ha.
Mme Amel Younes, représentante du Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, a présenté un modèle de présentation d’une étude sur la stratégie locale de réduction des risques de catastrophes, concernant la protection de la wilaya de Guelma contre les inondations.
Outre l’aspect théorique, le programme de travail de la session de formation prévoit des visites de terrain dans les structures de la protection civile à Guelma, les services forestiers, les forêts de Béni Salah à Bouchegouf, pour prendre connaissance des mesures prises pour réduire le risque forestier les feux.
Une réunion de formation similaire est prévue dans la wilaya de Skikda, selon les informations recueillies par les directeurs qui ont animé cette session, une équipe de recherche travaille sur une étude sur la réduction des risques de catastrophe dans la wilaya de Skikda, inspirée de l’expérience japonaise.