Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a estimé jeudi à Oran que la réintégration des combattants au Mali dans le cadre de l’accord d’Alger est un défi pour donner à chacun la possibilité de croire en une nouvelle vie au lieu des combats entre frères.
Au cours de la session « Réponses africaines aux menaces émergentes à la paix et à la sécurité sur le continent » dans le cadre de la deuxième journée de travail de la 9ème Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre a souligné que la réintégration des 26.000 combattants maliens qui sont membres des mouvements signataires de l’Accord d’Alger, traité en deux temps (concernant le désarmement, l’armement et la réintégration) « est un défi pour donner à chacun la possibilité de croire à une vie à neuf au lieu de se battre entre frères. – emploi à durée indéterminée semé d’embûches ».
M. Lamamra a ajouté : « Les choses n’évoluent pas de façon régulière. Il y a des progrès et des échecs. C’est le chemin qu’il faut emprunter et il n’y a pas d’autre alternative. »
En outre, le ministre a indiqué que « nous ne pouvons pas renforcer l’unité nationale si nous ne pouvons pas réaliser l’unité de l’armée nationale (Mali), et cela est essentiel. Par conséquent, le monopole des armes dans un pays fragile devrait appartenir aux forces armées de la République. et toutes les dispositions doivent être prises pour qu’il y ait une formation consensuelle des forces armées, que ce soit à un niveau inférieur ou supérieur de la hiérarchie de commandement militaire ».
M. Lamamra s’est félicité de la précieuse coopération entre l’Union africaine, les Nations unies et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Pour rappel, cette 9ème Conférence de haut niveau est marquée par la participation de haut niveau, notamment au niveau ministériel, des États membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de l’UA, ainsi que des membres africains du Conseil de sécurité Forces des Nations Unies, ainsi que des experts et des représentants de haut niveau des organismes africains et des Nations Unies.
Cette édition examinera également la question de « faire taire les armes en Afrique » par le désarmement et le contrôle de la prolifération des armes légères et de petit calibre illégales, ainsi que la lutte contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, en plus des questions liées à l’application et la mise en œuvre des sanctions internationales.