La guerre déclarée à la corruption en Algérie s’est poursuivie en 2022, avec la fin de l’impunité pour les gaspilleurs de deniers publics, grâce aux nombreuses mesures prises pour renforcer le contrôle et rétablir la gestion des administrations publiques.
Dans le cadre de ce processus en cours, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé à plusieurs reprises son engagement à lutter contre le fléau de la corruption sous toutes ses formes, appelant les Algériens à poursuivre le combat.
En 2022, l’Algérie a poursuivi la mise en œuvre de son plan global d’éradication de ce fléau, fondé sur la moralisation de la vie publique et la consécration de la transparence et de la probité dans la gestion des deniers publics. Un objectif qu’elle s’efforce d’atteindre en adaptant les organes chargés de cette mission et en mettant à jour son arsenal juridique pertinent, notamment le code de procédure pénale, le code pénal, la loi sur les investissements et les règles des marchés publics.
Parmi les réalisations, il convient de mentionner la promotion de l’Agence Nationale Anti-Corruption en Haute Autorité pour la Transparence, la Prévention et la Lutte contre la Corruption en faveur de la révision constitutionnelle de 2020, dans une démarche visant à assurer de meilleurs indicateurs de probité dans gestion publique. .
Par ailleurs, la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption sera mise en œuvre dès le début de l’année prochaine.
2022 a également vu l’activation de l’Inspection générale des services de l’État et des collectivités locales, placée sous l’autorité du président de la République, comme une autre mesure visant à mettre fin à l’impunité, a déclaré le président Tebboun.
L’Inspection Générale contrôlera, par des enquêtes de terrain, l’application des décisions gouvernementales et des lois de la République dans le cadre d’une évaluation continue des performances des agents chargés de l’exécution des politiques publiques.
La loi anti-corruption fait également l’objet d’amendements successifs, d’autant plus que le président Tebboune avait insisté sur la nécessité de l’enrichir en définissant des mécanismes plus souples en matière de recouvrement des biens de l’État et d’assouplissement des procédures bureaucratiques, de manière à permettre le recouvrement de tous les détournés. fonds, tout en faisant preuve de pragmatisme dans la gestion des dossiers anti-corruption et en recourant à des mécanismes simples et directs, loin des complications.
Il faut aussi « sanctifier l’Etat de droit et placer la protection du citoyen au premier rang des priorités et au centre des préoccupations de l’Etat ».
Pour mettre en œuvre ces directives, le projet de loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption prévoit la création d’une Agence nationale de gestion des avoirs gelés, saisis et confisqués.
A cet effet, le dossier du recouvrement des fonds détournés a été en grande partie résolu, à travers l’exécution des jugements définitifs rendus par la justice et la saisie de nombreux biens et fonds à travers le pays.
Cette démarche a été favorablement accueillie au niveau international, notamment en ce qui concerne l’exécution des commissions rogatoires, la communauté internationale étant désormais convaincue du sérieux de la démarche algérienne, notamment de l’action diplomatique menée par le président de la République.
Dans ce cadre, une commission d’experts a été mise en place en charge de gérer la collecte de ces fonds, en coordination avec les missions diplomatiques algériennes.
Le mécanisme de surveillance créé à cet effet a permis de déjouer les tentatives de dissimulation et de dissipation des produits de la corruption, ce qui a permis de récupérer d’importants biens mobiliers et immobiliers et d’éviter le gaspillage et le détournement de fonds à l’étranger.
Il a été décidé, parallèlement à la confiscation des fonds et avoirs détournés, d’intégrer, dans le secteur public marchand, tous les avoirs appartenant aux groupes économiques impliqués dans des affaires de corruption, afin de préserver les moyens de production nationaux et de sauver emploi. et les droits des travailleurs.
Au sein de l’organisation de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, le président Tebboune a ordonné la création d’un nouvel organe chargé de surveiller et d’enquêter sur les cas d’enrichissement illicite et d’indices extérieurs de richesse parmi les fonctionnaires, fonctionnaires, hommes politiques ou cadres des entreprises publiques.
Dans le domaine judiciaire, les procès publics des personnes impliquées dans des affaires de corruption se poursuivent, fait prouvé par l’intense activité enregistrée au niveau du pôle pénal économique et financier et de la Cour de justice d’Alger.
Le président de la République a toujours dit qu’il faisait confiance à la justice algérienne, qui a fait face aux complots de destruction et aux discours de haine et a veillé à la protection de l’économie nationale. (APS)