Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a indiqué que son secteur a bénéficié, dans le cadre du projet de loi de financement (PLF) 2023, d’une enveloppe de plus de 61 milliards de dinars pour la mise en œuvre de nouveaux projets et la réévaluation des projets en cours.
Le ministre de la Santé a précisé, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors de l’examen des budgets sectoriels inscrits dans le PLF 2023, que le secteur « bénéficie d’une enveloppe de plus de 61 milliards de dinars , en hausse de 14% par rapport à l’année précédente, pour la réalisation de nouveaux projets et la réévaluation des projets en cours », indique dimanche un communiqué de la Chambre basse du Parlement.
Le ministre s’est félicité de l’augmentation des crédits budgétaires alloués à son secteur d’un montant de 76 milliards de dinars, précisant que ces crédits, qui sont passés de 540 milliards de dinars à 616 milliards de dinars pour 2023, « seront dédiés à la couverture de l’impact financier de la l’intégration des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et sociale des diplômés, les dépenses résultant de la création de dix (10) nouvelles wilayes et le processus de réaménagement des dettes des formations sanitaires publiques envers la Pharmacie de l’Hôpital Central ( PCH) et l’Institut Pasteur d’Algérie ».
Le ministre a également signalé « l’ouverture de 19.000 postes budgétaires supplémentaires pour l’exercice 2023 (médecins spécialistes, paramédicaux et personnels administratifs de santé) ».
Les dépenses liées à l’achat de médicaments, produits pharmaceutiques et autres produits humains et fournitures médicales s’élèvent à 100 milliards de DA, selon le premier responsable du secteur qui a précisé que le ministère a bénéficié d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de 75 milliards de DA. crédits au cours de cette année. Ce qui permettra, dit-il,
pour éviter « une accumulation de dettes liées à la drogue », ainsi qu’un montant de 6 milliards de DA a été consacré au règlement des dettes des formations sanitaires avec l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) ».
Dans leurs interventions, les membres de la Commission des Finances et du Budget ont appelé à « la réhabilitation des centres de santé locaux, notamment dans les zones grises et l’amélioration de la qualité des services de santé offerts à leur niveau », insistant également sur la nécessité de « renforcer le gel des projets de santé construction d’hôpitaux en vue de leur mise en exploitation, pour alléger la charge des hôpitaux en service ».
Ils ont également appelé à « augmenter le nombre de spécialistes des wilayas de l’intérieur, principalement des obstétriciens, pour doter les hôpitaux d’équipements et d’appareils modernes et pour doter les cliniques mobiles au profit de la population des régions du Grand Sud ».