Le président de l’Assemblée nationale du peuple (APN), Brahim Boughali, a demandé, mardi, à Alger, d’ancrer la lecture dans les générations, en étant « une soupape de sécurité contre la radicalisation et l’extrémisme » et un facteur de « civilisation et de progrès » , il est indiqué dans – une déclaration. de l’APN.
Lors d’une conférence animée par l’APN sur « l’état de la lecture en Algérie et son rôle dans la réalisation de l’envol escompté », tenue en présence du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, des membres du gouvernement, des responsables des institutions, éditeurs et écrivains, M. Boughali a déclaré que le développement « auquel aspire le pays et qui figure dans le programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, repose essentiellement sur le développement des ressources humaines », et dont les personnes cultivées et ouvertes sur le monde sont la pierre angulaire.
« On ne peut décoller ni dessiner les contours de l’avenir sans ancrer la lecture dans les générations », a-t-il poursuivi, estimant que la lecture est « la soupape de sécurité contre toute radicalisation ou extrémisme ».
Et d’ajouter : « La lecture est un facteur essentiel de consécration des valeurs de dialogue et de respect de l’avis d’autrui », considérant que « la restauration du rôle pionnier de la nation passe par la consécration de la lecture et le développement de programmes sérieux ». « .
Il a mis en garde, dans ce sens, contre le danger « des mutations résultant de l’évolution des savoirs et des techniques, ainsi que de ses formes de conflit et de concurrence qui se transforment en tentative de domination », précisant que « l’Algérie, qui est adoptant aujourd’hui la voie de la réforme et du renouveau, est conscient que les progrès et le développement attendus ne sont que le reflet d’un système efficace dans lequel la lecture et l’éducation du citoyen sont la pierre angulaire ».
En cette journée parlementaire, un documentaire sur la bibliothèque parlementaire a été projeté et des conférences ont été programmées sur divers sujets liés à l’état de la lecture en Algérie, la numérisation, la révolution de l’information et autres.
Par ailleurs, le romancier Azzedine Djellaoudji, récemment lauréat du prix « Katara » du roman arabe au Qatar, a été mis à l’honneur.