Le premier Congrès mondial des Nations unies pour les victimes du terrorisme, organisé par le Bureau de lutte contre le terrorisme (BLT), a débuté jeudi à New York avec plus de 600 participants, dont 85 victimes du terrorisme de 25 pays.
Présenté par une déclaration du BLT comme « le plus grand rassemblement jamais organisé de victimes du terrorisme, d’États membres, de la société civile, d’experts, d’universitaires et du secteur privé », il a pour thème « Faire progresser les droits et les besoins des victimes du terrorisme ».
Pour le BLT, il s’agit d’un « premier pas essentiel vers le renforcement de la solidarité mondiale et de l’unité internationale pour les victimes du terrorisme ».
La séance d’ouverture de haut niveau qui s’est tenue dans la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies a commencé par un appel à l’action lancé par dix victimes survivantes du terrorisme pour « faire avancer le dialogue et l’engagement en faveur d’une approche centrée sur les victimes » pour « combattre le terrorisme ». et « la prévention de l’extrémisme violent propice au terrorisme ».
Cet appel a été suivi d’une session parlementaire de haut niveau au cours de laquelle les représentants des parlements nationaux ont souligné la nécessité de développer, renforcer et adapter la législation nationale pour répondre de manière adéquate aux besoins complexes des victimes du terrorisme.
Dans un communiqué, le président de la 76e Assemblée générale, Abdulla Shahid, a souligné qu’il est « de notre devoir, non seulement en tant que membres d’une organisation internationale, mais aussi en tant qu’êtres humains, d’être solidaires » avec les victimes du terrorisme.
Ce premier Congrès, qui devrait déboucher à terme sur des recommandations « claires et concrètes » d’action à tous les niveaux, se conclura ce vendredi par une synthèse du Président de l’Assemblée Générale, qui posera les bases d’une « feuille de route ». » destiné à guider l’agenda international sur les droits et les besoins des victimes du terrorisme.