Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a déclaré jeudi que la Ligue arabe soutenait les efforts de l’Algérie visant à unifier les rangs arabes et palestiniens en faveur du sommet arabe, prévu en novembre prochain, estimant que cette étape visait à être « le commencement ». d’une action arabe plus efficace ».
Dans une interview accordée à l’APS, M. Zaki a déclaré que la situation dans le monde arabe nécessitait tous les efforts pour parvenir à l’unification des diplômes.
« L’Algérie a une longue expérience en matière d’unification des diplômes », a-t-il dit, soulignant « le grand intérêt que les dirigeants algériens portent à ce sujet ».
Il a exprimé, dans ce contexte, son soutien et sa « grande » satisfaction à ces efforts qui se veulent, selon lui, « le début d’une action arabe plus efficace ».
Déplorant la division au sein des rangs des Palestiniens, « un sujet qui nous attriste en tant qu’Arabes », le diplomate a noté que l’Algérie avait pris l’initiative d’accueillir le dialogue palestinien en amont du Sommet arabe.
Et de rappeler, à cet égard, que de nombreux pays arabes poursuivent leurs efforts pour concilier les points de vue des factions palestiniennes, voulant voir les efforts de l’Algérie pour mettre fin aux divisions entre les Palestiniens.
Qualifiant sa rencontre mercredi à Alger avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, d' »excellente », M. Zaki a indiqué qu’elle a permis de passer en revue toutes les questions liées à la tenue du Sommet arabe en Alger, notamment « les préparatifs logistiques, le programme, les questions au centre des intérêts des Etats membres et une série de dossiers qui doivent figurer à l’ordre du jour du Sommet ».
Evoquant encore l’importance du Sommet d’Alger, M. Zaki a souligné que « chacun est conscient de l’importance toute particulière de la rencontre des dirigeants arabes en ce moment précis ».
« La Ligue arabe ne s’est pas réunie depuis 2019, en raison de la pandémie de covid-19, et maintenant nous sommes à la veille du 31e Sommet arabe à Alger », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance particulière de ce Sommet qu’il permettre aux dirigeants arabes de se réunir au même endroit et de tenir des séances de consultation et des réunions bilatérales.
Et ajoutons : « nous aspirons à ce que ce Sommet puisse réaliser ne serait-ce qu’une partie des attentes des peuples arabes concernant les questions de stabilité, de sécurité, de paix et de prospérité ».
Après avoir apprécié le « sérieux et le professionnalisme » de l’Algérie dans l’organisation de ce sommet, le SG adjoint de la Ligue arabe a indiqué qu’il demandait tous les détails liés aux préparatifs.
« Il est évident que l’Algérie a décidé de mettre des moyens importants en prévision du Sommet et des visites des dirigeants arabes. La rencontre arabe coïncidera avec l’anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, une date qui sera célébrée par les Algériens et leurs frères arabes », a-t-il poursuivi.
M. Hossam Zaki a déclaré que le Sommet d’Alger devrait voir une large participation des dirigeants arabes car il se déroule « à un moment important pour le monde arabe, d’autant plus qu’il se tient en Algérie, un pays qui a des liens avec tous les dirigeants des pays arabes. Il y a plusieurs éléments qui pourraient conduire à une large participation des dirigeants arabes, un point qui devrait enrichir le Sommet, susciter l’intérêt de l’opinion publique arabe et des médias arabes ».
Abordant la crise libyenne, il a rappelé que la position arabe était consignée dans toutes les décisions arabes successives, la dernière étant celle du 6 septembre, précisant que « la rencontre se heurte à plus d’obstacles et de défis, pour n’en citer que quelques-uns, que la présence militaire étrangère . dont la Ligue arabe exige l’élimination rapide ».
Concernant l’appui du Secrétariat général de la Ligue arabe en Algérie dans les préparatifs du Sommet, le diplomate a indiqué qu’aucun effort n’était prévu pour faire de cette grande rencontre arabe un succès.
Concernant la réforme et le développement de la Ligue arabe, M. Zaki a rappelé que « cette question a été posée il y a près de deux décennies et des amendements ont été apportés au sommet d’Alger en 2005 », expliquant que « depuis 10 ans, une commission ouverte à tous les pays a été créé, d’où ont émergé 4 groupes de travail afin d’examiner le sujet de la réforme ».
« La réforme des organisations régionales et internationales avec un système ancien comme la Ligue arabe ne se fait pas du jour au lendemain », a-t-il dit, notant que la Ligue « a traversé une période difficile, mais elle en est sortie. sain et sauf ».
« Nous voudrions que les Etats s’accordent sur les sujets à réformer et à développer pour pouvoir clore ce dossier », a-t-il affirmé.
S’agissant de l’organisation du sommet d’Alger « sans papier », le SG adjoint de la Ligue arabe a indiqué que « l’Histoire retiendra que le sommet d’Alger 2022 est le premier sommet de la Ligue arabe sans papier en ce sens que les dirigeants, les ministres et les ambassadeurs travailleront à revoir points de l’ordre du jour sur écrans, sans aucun support papier ».