ils ont été brutalement tués par la police marocaine, qui tentait de les empêcher d’entrer dans l’enclave espagnole.
Mais selon les organisations de défense des droits de l’homme au Maroc et ailleurs, le bilan de la répression sanglante menée par la police marocaine contre quelque 2.000 migrants africains dépasse de loin les 23 décès signalés par les autorités marocaines.
De nombreuses vidéos et images ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des dizaines de migrants au sol, quasi inertes. Certaines montraient également des forces de sécurité marocaines en train de frapper des migrants.
De nombreux pays et organisations internationales ont appelé à une enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé et punir les auteurs des crimes commis le vendredi 24 juin.
