La question palestinienne sera au menu mardi d’un débat public trimestriel au Conseil de sécurité de l’ONU.
Coordonnatrice spéciale adjointe pour le processus de paix au Moyen-Orient et coordonnatrice résidente et coordonnatrice humanitaire des Nations Unies pour le territoire palestinien occupé (TPO), Lynn Hastings, fera une présentation à cette occasion, selon des sources diplomatiques. Des représentants de l’État observateur de Palestine sont attendus.
Les États-Unis et d’autres membres du Conseil peuvent faire référence à la visite du président américain Joe Biden du 13 au 16 juillet au Moyen-Orient, a indiqué la même source.
Bien que Biden ait réaffirmé son soutien à une solution à deux États, il a également déclaré que cela ne se produirait pas « à court terme » et que « le terrain n’est pas prêt pour le moment pour reprendre les négociations ».
Alors qu’il se trouvait à Al-Qods occupé et qu’il rencontrait le président palestinien Mahmoud Abbas à Beit-Lehm, Biden a annoncé un certain nombre d’initiatives économiques pour les Palestiniens, notamment une contribution pluriannuelle de 100 millions de dollars au réseau d’hôpitaux occupés par El-Qods et 201 $. millions pour l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Le 6 juillet, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a publié une fiche d’information sur le risque de transfert forcé d’environ 1.150 Palestiniens, dont plus de 500 enfants, de Masafer Yatta, un groupe de villages palestiniens en la Cisjordanie occupée. Cette zone a été désignée par l’occupation sioniste dans les années 1980 comme un champ de tir pour ses forces armées.
Lors de la réunion du Conseil du 27 juin sur « la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », de nombreux membres (dont le Ghana, l’Inde, l’Irlande, la France, la Norvège et les États-Unis) se sont inquiétés de l’éventuelle évacuation des habitants de Masafer Yatta.