Le chef du laboratoire d’analyses médicales de l’hôpital public (EPH) de Rouiba (est d’Alger), le Pr Kamal Djenouhat a indiqué vendredi que la stabilité des cas de contamination au Covid-19 en Algérie est due à l’efficacité de l’immunité et au taux de vaccination.
S’exprimant à l’occasion du 10ème séminaire de la Société Algérienne d’Immunologie qui s’est tenu à Alger, le spécialiste a déclaré que « malgré la disparition définitive du coronavirus, en Algérie il y a eu une stabilité du nombre de contaminations dues à l’équipe. l’immunité et un certain taux de vaccination’, appelant au ‘maintien des mesures préventives’.
« L’immunité collective chez les enfants est due aux mesures prises par les pouvoirs publics, à savoir la fermeture prématurée des écoles avant la propagation du Covid-19, sur la base d’études menées par plusieurs services de santé. pédiatrie et tests médicaux. laboratoires d’immunologie », a-t-il déclaré.
Concernant la troisième dose ou plus du vaccin, le P. Djenouhat a indiqué que « certains pays recommandent une quatrième dose, voire une cinquième, mais rien n’est décidé à ce sujet », soulignant que « la poursuite de la vaccination dans – plus de trois doses peuvent provoquer un déficit immunitaire de l’individu ». Concernant les autres symptômes provoqués par le covid-19, le P. Djenouhat a souligné qu’ils variaient selon l’immunité de chacun, insistant sur la prise en charge impérative des crises et sur les effets qui peuvent être causés notamment au niveau cardiovasculaire.
Le Pr Djenouhat, également président de la Société Algérienne d’Immunologie, a plaidé pour la création d’une direction spécifique des laboratoires médicaux au Ministère de la Santé en charge de cette spécialité, et ce, pour « insuffler une nouvelle dynamique à ces laboratoires et améliorer leurs performances selon les normes internationales ».
Au cours de cette rencontre scientifique, les participants ont échangé sur les traitements innovants du cancer, notamment colorectal, qui occupe le 2ème rang chez les femmes algériennes après le cancer du sein, et le 1er chez les hommes, estimant que ces traitements innovants devraient permettre d’améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.