La suspension de la décision d’accorder le statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’Union africaine (UA) doit être encadrée par la victoire diplomatique de l’Algérie, pays qui a été parmi les premiers à s’opposer à cette décision, qui contredit les principes fondateurs de l’Union africaine. organisation panafricaine.
Le 22 juillet, date à laquelle le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a décidé d’accorder le statut d’observateur à l’entité sioniste de l’UA, l’Algérie et d’autres pays africains, dont l’Afrique du Sud, s’y sont farouchement opposés. Surtout, ils ont attiré l’attention sur le fait que cette décision, qui fait craindre une division au sein de l’UA, n’est pas conforme aux précédentes résolutions de l’organisation continentale en faveur de la cause palestinienne.
La suspension du statut de l’entité sioniste a été décidée dimanche lors du 35e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, où il a également été convenu de mettre en place un comité de sept chefs d’État africains à recommander à l’UA. le sommet, qui reste notifié.
Biya et le président de la RDC Félix Tshisekedi. Le Président Macky Sall prendra l’initiative de lancer les travaux de ce Comité.
En octobre dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, révélait que les débats au Conseil exécutif de l’UA « ont mis en évidence une profonde division entre les États membres de l’Union africaine » sur cette question. « Ainsi, il faut espérer que ce sommet marquera un bond en avant pour une Afrique digne de son histoire et ne tolérera pas une rupture irrémédiable », a-t-il ajouté.
A l’exception du Maroc, d’autres pays membres à la fois de la Ligue arabe et de l’UA se sont opposés à l’octroi du statut d’observateur à l’entité sioniste.
Dans ce contexte, l’Algérie a déploré la position de Rabat en novembre dernier, qui « a mené une campagne en faveur de ce statut ».
L’Affaire Consolidée Palestinienne
A cet égard, le Chef de la Diplomatie Algérienne a rappelé que pour obtenir le statut d’observateur auprès de l’Union Africaine, « le candidat doit se comporter d’une manière conforme aux buts et principes de la Constitution. Acte de l’UA tels que le droit à l’autodétermination, la non-occupation des territoires par la force et l’obligation de résoudre pacifiquement les différends », rappelant que l’Entité sioniste » occupe les territoires palestiniens et syriens.
Par ailleurs, la décision de suspendre l’admission de l’entité sioniste à l’UA a été chaleureusement accueillie par le mouvement de résistance palestinien, le Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui ont appelé dimanche à « défendre les valeurs ». et les principes de l’UA rejetant l’occupation et la ségrégation raciale ».
Pour sa part, le mouvement Fatah (du président Mahmoud Abbas) a salué « une victoire pour les droits des Palestiniens et une juste cause palestinienne ».
La Ligue arabe a également salué la décision du sommet de l’UA, qui l’a qualifiée de « mesure corrective conforme aux positions historiques de l’Union africaine qui soutiennent la question palestinienne ».
Dans son allocution d’ouverture du 35e sommet de l’UA à Addis-Abeba samedi, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a appelé l’UA à retirer le statut d’observateur à l’entité sioniste de Moussa Faki, soulignant qu’Israël « ne devrait pas être récompensé pour le régime d’apartheid qu’il impose au peuple palestinien. »