La Cour constitutionnelle a décidé, mardi, sur renvoi de la Cour suprême, de déclarer la constitutionnalité des articles 10, 558, 559 et 567 du code de procédure civile et administrative, qui disposent que « la représentation des parties par un avocat est obligatoire. devant les cours d’appel et de cassation », indique un communiqué de la Cour constitutionnelle.
« Sur saisine de la Cour suprême, en application des conditions et procédures prévues à l’article 195 de la Constitution et des dispositions prévues par la loi organique 22-19 du 25 juillet 2022 fixant les modalités et délais de saisine et de saisine de la Cour suprême. Cour Constitutionnelle, la Cour Constitutionnelle de a été informée de l’exception d’inconstitutionnalité des articles 10, 558, 559 et 567 du Code de procédure civile et administratif, modifié. et complétées, qui prévoient que la représentation des parties par un avocat est obligatoire devant les cours d’appel et de cassation, au motif qu’elles sont contraires au texte de l’article 177 de la Constitution qui prévoit que+Tout justiciable a le droit de faire valoir ses droits devant les tribunaux et être assisté par un avocat tout au long de la procédure judiciaire+ ».
« Conformément aux dispositions de l’art. 27 du Règlement fixant les règles de fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, le président de la Cour Constitutionnelle a ordonné l’enregistrement de l’exception d’inconstitutionnalité et a fixé la date de la séance publique au mardi 7 janvier 2025. à 10 heures, pour statuer à l’exception d’inconstitutionnalité lors de la saisine de la Cour Suprême », ajoute le communiqué.
« Après avoir permis à celui qui a formulé l’exception d’inconstitutionnalité de présenter personnellement ses observations orales devant la Cour Constitutionnelle et après avoir entendu les observations orales des avocats représentant le Barreau, en qualité d’intervenant dans la procédure d’exception d’inconstitutionnalité, ainsi que du observations orales du représentant du Gouvernement, la Cour Constitutionnelle s’est retirée pour délibérer à huis clos et a décidé de déclarer la constitutionnalité des articles 10, 558, 559 et 567 du Code de procédure civile et administrative.