Un contrat d’innovation ouverte a été signé mercredi à Alger entre la société « Enad-Shymeca » (filiale de la Holding Algérie Spécialités Chimiques ACS) et la start-up « Kabas », spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle, en vue de créer un laboratoire basé sur des modèles analytiques assistés par intelligence artificielle.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de l’accélérateur public « Algérie Venture », en présence du directeur général de la société « Enad-Shymeca », Malek Benmouffok, et du manager de la start-up « Kabas », Aymen Hamidi, sous la supervision du ministre de l’Economie, de la Connaissance, des Start-ups et Microentreprises, Noureddine Ouadah, et de la ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, en présence du ministre délégué à le ministre de l’industrie, chargé de la production pharmaceutique, Fouad Hadji.
Ce contrat vise à créer un laboratoire virtuel assisté par intelligence artificielle, qui améliorera les performances opérationnelles et accélérera la recherche et le développement de « Enad-Shymeca », spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits de nettoyage et d’hygiène personnelle, comme l’explique Yasmina Toubal, directrice des communications du groupe ACS, ajoutant qu’il s’agit d’une première étape dans le plan de mise en réseau des laboratoires de toutes les filiales du groupe, « Enad-Shymeca » a été choisi comme modèle pilote.
En marge de la signature, M. Ouadah a salué cet accord, qui est le premier contrat d’innovation ouverte conclu entre une start-up et une entreprise nationale, le qualifiant de prometteur pour le secteur, mettant en avant la capacité des start-up. citoyens à proposer des solutions concrètes adaptées aux besoins de l’industrie algérienne.
Le ministre a également appelé les start-up bénéficiant du programme public d’accélération « Algérie Venture » à présenter les résultats de la période d’accélération afin d’évaluer avec précision l’impact des programmes d’accompagnement.
De son côté, le Ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique a souligné que cet accord représente une étape « dans les échanges bénéfiques entre les secteurs de l’Industrie, de la Production Pharmaceutique et de l’Economie de la Connaissance, des Start-ups et des Microentreprises, fondées sur la science et l’innovation ».
M. Ghrieb a également affirmé que les compétences algériennes sont capables de faire face aux défis industriels, rappelant que « les portes du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique sont ouvertes aux innovateurs, d’autant plus que les start-up jouent un rôle clé dans le développement de l’industrie.
A noter que la signature du contrat a eu lieu lors d’une journée de présentation des projets de start-up de la cinquième promotion de l’accélérateur public « Algérie Venture ».
Cet accélérateur a lancé un programme intensif pour accompagner les start-up dans le développement de leurs capacités, l’amélioration des solutions et la création de partenariats stratégiques avec des groupes industriels, concrétisés grâce à cet accord.