Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a déclaré jeudi que l’Etat poursuit ses efforts pour répondre aux besoins de la population vivant dans les zones grises conformément aux instructions du Président de la République. . . Abdelmadjid Tebboune.
Prenant la parole lors de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Merad a indiqué que « le programme des zones grises fait partie des programmes exceptionnels initiés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, depuis son investiture à la tête du pays, visant à améliorer la vie des citoyens dans les villages, zones rurales, hameaux et mechtas et leur permettre de bénéficier des services nécessaires.
Soulignant que « l’Etat a alloué une enveloppe financière importante de plus de 362 milliards DA, permettant de financer plus de 30.000 opérations », le ministre a ajouté que « l’Etat poursuit ses efforts pour remédier à d’autres dysfonctionnements, notamment par la formation les walis à adopter la même approche du programme des zones grises dans les programmes de développement habituels », en application des « instructions du Président de la République données lors de la dernière réunion du gouvernement-wallis qu’il a présidé ».
« Toute priorité sera donnée à la satisfaction des besoins de la population de ces zones lors de l’enregistrement des projets de développement pour l’année 2025, tant dans le cadre du programme d’appui au développement social et économique des communes, qu’à travers l’attribution d’équipements libérés par le Fonds de Solidarité et de Garantie des collectivités territoriales, conformément aux instructions du Président de la République », a-t-il déclaré.
Merad a également souligné l’importance du Plan National d’Aménagement du Territoire et de son développement durable, indiquant que ce Plan « établit les jalons nécessaires pour atteindre les objectifs de la politique nationale de développement sur l’ensemble du territoire national, afin de parvenir à un équilibre entre les régions du nord ». , Hauts Plateaux et Sud, en tenant compte des spécificités géographiques, naturelles et économiques propres à chaque région.
Répondant à une question sur les conséquences des inondations qui ont touché certaines régions du pays, le ministre a déclaré que « sur la base des expériences de notre pays et des pertes causées par les catastrophes naturelles, le Président de la République a décidé de revoir complètement la gestion nationale des risques ». système de gestion des catastrophes majeures et renforcer les mécanismes de prévention, notamment face aux menaces d’inondations, en adoptant une stratégie nationale globale de prévention des risques d’inondation.
En ce sens, il a indiqué que l’État « travaille à enregistrer des projets visant à protéger les villes contre les risques d’inondations, ainsi qu’à prendre diverses mesures pour reprendre les points de vulnérabilité identifiés ».
Par ailleurs, M. Merad a salué les « sacrifices des gardes communaux dans une période marquée par les violences barbares subies par le peuple algérien », rappelant par la même occasion les efforts de l’Etat algérien pour préserver la stabilité de ses institutions et restaurer la sécurité dont jouit notre pays. aujourd’hui.
Il a précisé que les services de son ministère « ont pris de nombreuses mesures normatives et pratiques pour répondre aux préoccupations de cette catégorie ».