Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Cisjordanie et Gaza, le Dr. Rik Peeperkorn, a souligné vendredi la gravité de la crise sanitaire à Gaza, où 7% de la population a été tuée ou blessée depuis octobre 2023, date du début de l’agression sioniste génocidaire contre l’enclave palestinienne.
« L’année 2025 commence sur une note sombre et profondément inquiétante alors que les combats continuent de s’intensifier », a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’effondrement du système de santé à Gaza, convoquée par l’Algérie.
Il a déclaré à l’occasion que plus de 25 % des plus de 105.000 civils blessés sont confrontés à des conditions qui altèrent leur vie. Dr. Peeperkorn a averti que les évacuations médicales critiques restent extrêmement lentes, avec plus de 12.000 personnes toujours en attente de soins à l’étranger.
« Au rythme actuel, il faudrait cinq à dix ans pour évacuer tous ces patients gravement malades », a-t-il souligné. L’OMS a vérifié 654 attaques contre des établissements de santé, entraînant des centaines de morts et de blessés.
« Mais contre toute attente, les professionnels de santé, l’OMS et les partenaires ont maintenu les services autant que possible », a-t-il souligné.
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Cisjordanie et Gaza a appelé, dans ce contexte, à une augmentation de l’aide humanitaire, à une accélération des évacuations et au respect du droit international humanitaire, concluant sa déclaration par un appel à un cessez-le-feu urgent.