La solution au conflit du Sahara occidental doit être fondée « sur le principe du droit à l’autodétermination » et sur « le choix libre et souverain du peuple sahraoui », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l’Agence Presse Sécurité. SPS).
La recherche d’une solution à ce conflit de longue date doit être « orientée par les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU qui stipulent qu’elle doit être fondée sur le principe du droit à l’autodétermination et du (respect du) choix libre et souverain ». . du peuple sahraoui », a-t-il déclaré mardi lors d’une conférence de presse animée à Moscou.
Le chef de la diplomatie russe a ainsi réitéré la position « constante » de son pays, pleinement alignée sur celle de l’ONU qui souligne, à chaque fois, la nécessité de parvenir à « un droit durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination ». du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020), 2602 (2021), 2654 (2022) et 2703 (2023) du Conseil de sécurité.
En effet, l’ONU considère le Sahara occidental comme un territoire non autonome dont le statut final sera déterminé par l’issue du processus en cours.
Fin octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé le mandat de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) pour une période supplémentaire d’un an, jusqu’au 31 octobre 2025, exprimant, à cette occasion, sa « pleine soutien à Staffan De Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, et aux actions qu’il entreprend pour faire avancer le processus politique.