L’Algérie et la Centrafrique sont en étroite harmonie sur les principales questions africaines et ont convenu de se consulter sur toutes ces questions qui revêtent une importance primordiale pour l’Afrique, a déclaré lundi à Bangui (République Centrafricaine), le ministre d’Etat, le ministre affaires étrangères. , Communauté nationale à l’étranger et affaires africaines, Ahmed Attaf.
« J’ai remis au président centrafricain une lettre de son frère, le président Abdelmadjid Tebboune », a déclaré M. Attaf à la presse après avoir été reçu par le président centrafricain, M. Faustin-Archange Touadéra, lors de son discours officiel. visite dans ce pays en tant qu’envoyé spécial du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Attaf a déclaré avoir eu des entretiens avec le président de la République centrafricaine, après avoir abordé plusieurs points, dont le premier était « une profonde appréciation du rétablissement par la République centrafricaine de sa stabilité et de sa sécurité ». Et le président de la République, a-t-il dit, « m’a chargé de féliciter son frère pour cette réalisation qui est importante non seulement pour la Centrafrique ou la région, mais aussi pour l’ensemble du continent africain ».
« Nous apprécions grandement les décisions qui viennent d’être prises qui reconnaissent ce rétablissement de la stabilité dans ce pays frère, notamment la levée de l’embargo sur les armes et de l’embargo sur le commerce des diamants, ainsi que la présidence de la Communauté centrafricaine. États et le rôle que joue la République centrafricaine dans la stabilisation et la sécurité du pays frère du Gabon », a-t-il poursuivi.
Le deuxième point, a-t-il ajouté, fait référence à « des questions africaines majeures qui sont d’une extrême singularité et sensibilité et nécessitent une coordination entre tous les pays africains, notamment entre la Centrafrique et l’Algérie ».
« Nous avons discuté de toutes ces questions, et le président de la République centrafricaine est en étroite harmonie, en étroite symbiose avec son frère, le président Abdelmadjid Tebboune, quant à la sensibilité de ces questions, et je pense pouvoir dire qu’ils ont a accepté de « ouvrir ceci ». concertation sur toutes ces questions qui sont d’une importance capitale pour l’Afrique », a souligné le ministre.
Le troisième point fait référence à « les prochaines échéances africaines, notamment le renouvellement de la Commission de l’Union africaine, un renouveau que nous souhaitons des deux côtés, Algériens et Centrafricains, comme allant dans le sens qui nous permet de l’aborder dans le meilleur des cas ». chemin . pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant qu’Africains », selon M. Attaf.
Et ajoutons : « nous exprimons le désir, que je crois partagé entre nos deux présidents, que cette nouvelle commission, qui sera mise en place pour guider les destinées de l’Union africaine pour les années à venir, soit en place » en tête de ces défis et qui pourrait défendre nos priorités, nos ambitions et nos objectifs communs.