Un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été conclu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, suite à de nombreux appels incessants du monde entier pour la fin immédiate du génocide commis par l’occupant contre la population de l’enclave palestinienne en où ont eu lieu près de 47.000 martyrs. tombé pendant près de 16 mois.
Mercredi, le Hamas et l’entité sioniste sont parvenus à un accord de cessez-le-feu à l’issue d’une rencontre à Doha entre le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani et les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs sionistes, selon des sources proches des négociations.
L’accord, qui entrera en vigueur dimanche prochain, comprend trois étapes, chacune d’elles durant 42 jours. La première phase comprend un arrêt temporaire des opérations militaires sionistes et des actions de résistance du Hamas, le retrait des forces d’occupation de toutes les zones peuplées de Gaza, le retour des Palestiniens déplacés dans leurs foyers et une augmentation de l’aide humanitaire à l’enclave.
De plus, dans une première phase, l’entité sioniste libérera environ un millier de prisonniers palestiniens détenus dans ses prisons, tandis que le Hamas libérera 33 détenus en retour.
En outre, les Nations Unies, leurs agences et d’autres organisations internationales poursuivront leur travail en fournissant des services humanitaires dans toutes les zones de la bande de Gaza, et les opérations se poursuivront dans toutes les phases de l’accord.
La deuxième étape de l’accord prévoit notamment le retour d’un calme durable, qui passe par la cessation définitive des opérations militaires et la reprise des échanges de détenus et de prisonniers entre les deux parties. De plus, les forces d’occupation se retireront complètement de Gaza.
Quant à la troisième étape, elle prévoit spécifiquement le démarrage de la mise en œuvre du plan de reconstruction de la bande de Gaza sur une période de 3 à 5 ans, en plus d’indemniser toutes les personnes affectées, sous la supervision de plusieurs pays et organisations parrainant l’accord. Il prévoit également l’ouverture de tous les points de passage pour permettre la libre circulation des personnes.
Cessez-le-feu obtenu grâce au soutien international continu à la cause palestinienne L’annonce du cessez-le-feu à Gaza, une étape majeure vers la fin des souffrances des Ghazawis, est intervenue grâce au soutien international continu à la juste cause palestinienne et après de nombreux appels en faveur d’un tribunal permanent. et un cessez-le-feu durable instauré par de nombreux pays, dont l’Algérie, depuis le déclenchement de la guerre génocidaire le 7 octobre 2023 contre Gaza, où près de 47.000 Palestiniens ont été martyrisés jusqu’à présent, pour la plupart des femmes et des enfants, et où l’occupant sioniste a causé des dégâts massifs. destruction des infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Faisant de la question palestinienne « une priorité absolue » à l’ONU, conformément aux instructions fermes du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a, depuis le début de l’agression contre Haza, accru ses efforts en tant que non -membre permanent du Conseil de sécurité, afin d’obtenir un cessez-le-feu durable dans l’enclave, en convoquant une série de réunions et en lançant plusieurs projets de résolution à cet égard.
Cependant, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à adopter plusieurs de ces résolutions en raison du veto des États-Unis, à l’exception de celle du 26 mars 2024, à savoir la résolution 2728, qui a été adoptée et a recueilli 14 voix, a déclaré Washington retenu. Le texte appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza (pendant le mois de Ramadan) et à la levée de tous les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations de cette enclave.
Et dans le cadre de son combat permanent à l’ONU et de ses efforts inlassables en faveur de la question palestinienne, l’Algérie continue de demander des réunions du Conseil de sécurité consacrées à la situation chaotique qui prévaut dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza.
Ainsi, l’Algérie a appelé, en tant que ressortissante, à la tenue vendredi d’une réunion du Conseil de sécurité pour tenter de « sauver » l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui fait face à la menace d’une menace imminente. Interdire les sionistes à Gaza et en Cisjordanie occupée.
« Nous espérons parvenir à un consensus qui permettra à l’UNRWA de poursuivre son travail au nom de l’Assemblée générale de l’ONU et pour le peuple palestinien », a assuré récemment le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, M. Amar Bendjama.