Le ministre des Sports, Walid Sadi, a annoncé jeudi avoir eu récemment une réunion avec des représentants d’entreprises nationales propriétaires ou actionnaires de clubs de football professionnel, pour examiner la situation du football professionnel, et à l’issue de laquelle une feuille de route préliminaire a été établie. a été développé et mis en œuvre à partir de janvier 2025.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre a souligné que cette séance de coordination, qui s’inscrit dans le cadre du projet du secteur sportif sur le contrôle des instances d’encadrement du sport en Algérie, a permis aux représentants du Les entreprises nationales propriétaires ou actionnaires de clubs de football professionnels doivent présenter davantage de propositions, ajoutant que cette réunion a abouti à l’élaboration d’une feuille de route préliminaire.
« Cette feuille de route met l’accent, dans son volet financier, sur l’impératif d’obliger les clubs à redoubler d’efforts pour réduire les charges salariales dès la saison sportive 2025-2026. Ces clubs doivent également plafonner et revoir leurs budgets annuels à un seuil raisonnable », a-t-il déclaré.
Côté sport, la réunion a permis d’élaborer un plan d’investissement axé sur la réalisation de projets de formation et la création d’académies pour les catégories moins de 11 ans, 13 ans et 15 ans à partir de janvier 2025.
Il a été décidé, d’un point de vue organisationnel, de mettre en œuvre un modèle défini d’organisation structurelle des clubs sportifs professionnels et de faire appel dès l’année prochaine aux meilleures compétences en matière de gestion. Il s’agit également de demander aux représentants de l’entreprise de fournir une analyse de la situation actuelle d’un point de vue juridique, financier, administratif et sportif, afin de l’examiner et de prendre les mesures qui s’imposent.
Le ministre a également évoqué la question de la lutte contre la corruption dans le secteur sportif, en réponse à une question d’un député concernant la stratégie du ministère des Sports en la matière.
« Le ministère n’empêchera pas la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, que ce soit au niveau central, dans les unités sous tutelle, ou encore au sein des structures d’organisation et d’animation sportives, en mettant en œuvre « la mise en place d’un programme annuel d’inspection réalisé par l’inspection générale du ministère et couvrant l’administration centrale et les structures décentralisées », a-t-il précisé.
Et de souligner que son département ministériel « travaillera en toute transparence avec la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption (HATPLC), notamment en termes de formation, de sensibilisation, de partage de données et « d’actualisation du système judiciaire dans le respect des règles de protection ». et une gestion transparente des fonds publics, comme le projet de décret exécutif fixant les modalités de financement et de contrôle des structures d’organisation et d’animation sportives ».
Lors de cette séance plénière, le ministre des Sports a répondu à certaines inquiétudes des députés, qui ont relevé la nécessité d’accorder une attention particulière au secteur sportif dans l’extrême sud du pays, où « la pratique sportive est devenue quasi inexistante en raison de le manque de ressources matérielles et l’absence de ressources humaines qualifiées pour l’encadrement des jeunes dans cette région.