Quatre éminents scientifiques algériens, internationalement reconnus dans les domaines des mathématiques, de l’informatique, des télécommunications et de l’archéologie, ont été récompensés, samedi soir à Alger, par la Fondation Algérien Scholar Award, en reconnaissance de leurs réalisations scientifiques et de leurs contributions intellectuelles.
Il s’agit de Mohamed Bourenane spécialisé en informatique quantique, Malik Maaza spécialisé en nanosciences et nanotechnologies, Maha Saadi Achour spécialisé en télécommunications optiques et Mohamed Sahnouni spécialisé en archéologie qui a reçu la médaille du Scientifique algérien.
La cérémonie de la 15ème édition du Prix du chercheur algérien a été organisée au Centre culturel Djamaâ El-Djazair, en présence de son recteur, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé . de la Communauté Nationale à l’Etranger, Sofiane Chaib, du Président du Haut Conseil de la Langue Arabe (HCLA), Salah Belaid, du Président de l’Observatoire National de la Société Civile (ONSC), Noureddine Benbraham, ainsi que des représentants de la Cour Constitutionnelle, du Ministère des Cultes et des Wakfs, parlementaires et personnalités scientifiques et étudiants.
Le responsable de la Fondation, Mohamed Moussa Baba Ammi, a souligné que « ces chercheurs méritent aujourd’hui toute la considération », ajoutant que « cette élite algérienne qui doit inspirer les nouvelles générations, envoie un message fort, celui de la valeur de la science et du savoir ». dans la construction du présent et de l’avenir du pays », a-t-il affirmé.
Né en 1962, Mohamed Bourenane est un pionnier dans le domaine de l’informatique quantique. Il est actuellement professeur d’université en Suède et dirige un groupe de recherche reconnu par des centres de recherche internationaux.
En 2014, il a été élu membre de l’Académie royale des sciences de Suède et est un membre influent du Conseil de la recherche scientifique et de la technologie du même pays. Le chercheur algérien, également président de la commission innovation, prend soin de partager son expérience dans les forums scientifiques organisés en Algérie.
Né en 1963, le chercheur Malik Maaza est un spécialiste des nanosciences et des nanotechnologies. Il a vécu plusieurs années en Afrique du Sud, où il s’est illustré au service de plusieurs universités et laboratoires. Elle a créé un réseau scientifique africain et un centre spécialisé dans les lasers. Il continue cependant de collaborer avec des groupes de recherche nationaux.
Par ailleurs, la chercheuse Maha Saadi Achour, née en 1963, se démarque dans le domaine des télécommunications, de l’optique et des réseaux aux Etats-Unis. Elle a 300 brevets à son actif avec 30 ans d’expérience entrepreneuriale. Elle a honoré l’Algérie dans de nombreux événements internationaux.
Né en 1956, le chercheur et archéologue Mohamed Sahnouni s’est également distingué par ses efforts pour recréer les premières présences humaines en Algérie. Il a révélé, grâce à son travail de terrain au site archéologique « Aïn Boucherit » à Sétif, que ce site était la deuxième plus ancienne présence humaine au monde, selon une nouvelle méthodologie scientifiquement prouvée. Il a ainsi contribué au rejet des tentatives de falsification de l’histoire et du patrimoine de l’Algérie par le colonisateur français.
Cette cérémonie a également été marquée par la distinction d’autres personnalités, dont le recteur de Djamaâ El-Djazair pour « les efforts déployés par cette institution à travers son Centre Culturel qui a accueilli cet important événement annuel » et pour « l’importance symbolique du lieu et sa grande valeur dans l’accueil de brillants Algériens, toutes générations et spécialités confondues.