Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a indiqué que les indications données mardi par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans son discours lors de la réunion Gouvernement-Walis, constituent une feuille de route. accélérer le rythme du développement local et assurer une plus grande efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de la réunion Gouvernement-wallis, tenue au Palais des Nations (Club des Pins-Alger) sous le thème « Les collectivités locales : locomotive du développement national », M. Merad a précisé que cette réunion périodique avait le but de « garantir une coordination et une synergie continues capables d’apporter une plus grande efficacité à la mise en œuvre des politiques publiques et de répondre aux aspirations des citoyens ».
Des aspirations « placées au centre des préoccupations du Président de la République », a-t-il dit, cherchant comme preuve « les orientations judicieuses données aujourd’hui par le Président de la République dans son discours pour accélérer le rythme du développement local, comme levier . pour le développement national, dont les orientations serviront de feuille de route que chacun d’entre nous, à son niveau de responsabilité, veillera à mettre en œuvre.
Et soulignons que « parvenir à un équilibre en termes de développement entre les différentes régions du pays est l’un des fondements sur lesquels repose la démarche de développement décidée par le Président de la République et que les autorités locales s’emploient à mettre en œuvre à travers un Un vaste programme de redressement a suivi dans les zones grises, avec un budget de plus de 341 milliards de dinars.
Ce programme a permis de réaliser « plus de 29.000 projets, soit l’équivalent de 98,7% », a-t-il indiqué, ajoutant que « les efforts déployés ont permis d’atteindre des indicateurs exceptionnels au bénéfice de près de 6,2 millions d’habitants, dont le raccordement de plus de 580.000 foyers au réseau d’eau potable et plus de 100.000 foyers au réseau d’électricité, en plus de réhabiliter et rénover 9.000 km de routes et ouvrir 5.000 km de pistes dans ces régions.
Il a expliqué que « ces projets réalisés dans un laps de temps relativement court ont révélé le déficit de développement considérable qui a été comblé », insistant sur la nécessité « de prendre les mesures nécessaires pour éviter des dysfonctionnements similaires à l’avenir et garantir un juste diffusion des programmes de développement local, notamment en écoutant constamment les citoyens et en consacrant les principes de la démocratie participative.
« Après que les dix (10) wilayes du Sud ont entamé leur processus de développement, la création des sept (7) wilayes déléguées a permis de lancer une nouvelle dynamique de développement visant à combler les lacunes et assurer une meilleure prise en charge des préoccupations de leurs . habitants, notamment grâce aux enveloppes budgétaires allouées dans la loi de finances 2025 », annonçant ainsi « le début de l’installation des quatre (4) nouvelles circonscriptions administratives, dont le Conseil des Ministres a approuvé cette semaine la proposition de promotion, afin qu’elles peuvent, à leur tour, tirer leurs propres repères en termes de développement.
A cette occasion, le ministre a déclaré que son secteur « contribue au renforcement continu du rythme de développement local et à la gestion des préoccupations exprimées par les citoyens, notamment à travers le programme d’appui au développement socio-économique des collectivités locales financé à partir de le budget de l’Etat, ainsi que les programmes d’équipement financés à travers le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales », rappelant qu' »une enveloppe globale de 728 milliards de dinars a été allouée sur le quinquennat. 2020-2024, permettant d’enregistrer plus de 63.374 opérations de développement local ».
A ce propos, il a indiqué que les autorités locales s’emploient à « renforcer l’offre foncière » et à « la mettre à la disposition de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) », tout en « poursuivant la réorganisation du portefeuille d’investissement des projets enregistrés en vertu de l’ancienne législation. système, dont le suivi est assuré par une commission sectorielle de haut niveau ».
En ce sens, il a souligné « les progrès réalisés dans la création de zones de micro-activités dans le cadre d’un programme pilote national financé par le Fonds de Solidarité et de Garantie des Collectivités Locales, qui assurera une superficie totale de 433 hectares pour accueillir les petites et projets moyens.
Concernant la relance du secteur agricole, l’un des piliers de la politique de diversification de l’économie nationale hors des hydrocarbures, M. Merad a réaffirmé « la mobilisation des autorités locales pour obtenir des résultats concrets en termes d’augmentation de la production, notamment dans un plan stratégique . secteurs et des structures complètes de stockage et de commercialisation complémentaires.
Dans ce sens, un « programme national a été approuvé pour la réalisation de 30 silos de stockage de céréales et la construction de 350 centres de stockage locaux d’une capacité totale estimée à 17,5 millions de quintaux de céréales, sachant que les premières structures seront livrées la semaine prochaine ». et au début de la nouvelle année pour que tout soit opérationnel avant le début de la prochaine campagne de récolte des moissonneuses-batteuses », a-t-il déclaré.
Concernant le renforcement de la sécurité de l’eau, M. Merad a indiqué que les projets inscrits dans ce cadre « font l’objet d’un suivi continu au niveau local afin qu’ils soient livrés dans les délais impartis en vue d’améliorer « l’approvisionnement des citoyens en eau potable ». « . ‘.
Concernant la maîtrise de l’étalement urbain et la garantie d’un cadre de vie de qualité, il a relevé que ces questions constituent « l’un des principaux défis au niveau des grandes villes et des nouveaux centres urbains », ce qui nécessite, a-t-il dit, « que nous réfléchissions à la mise en place de mécanismes de gestion intelligente de la ville pour une meilleure maîtrise de l’expansion urbaine et l’adaptation des outils d’urbanisme ».
Le ministre a également souligné « l’importance de redoubler d’efforts et d’introduire de nouveaux modes de gestion qui répondent aux ambitions des citoyens en matière de développement », insistant sur « l’adoption de solutions intelligentes en s’appuyant sur des start-up ayant démontré des compétences et un potentiel prometteur ».