L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé un budget de 3,72 milliards de dollars pour l’ONU pour 2025 et a adopté lors de sa 79e session un nouveau programme de soutien aux pays en développement sans littoral.
Le budget ordinaire approuvé pour 2025 de 3,72 milliards de dollars représente une augmentation d’environ 1 million de dollars par rapport à la proposition du Secrétaire général d’octobre à la Cinquième Commission des questions administratives et budgétaires de l’Assemblée.
Comprend également des ajustements techniques suite à l’adoption d’autres résolutions et décisions par les organes intergouvernementaux des Nations Unies depuis la présentation du projet de budget.
Le budget ordinaire finance les programmes de l’ONU dans des domaines clés, notamment les affaires politiques, la justice et le droit international, la coopération régionale au développement, les droits de l’homme et les affaires humanitaires, ainsi que l’information du public.
De plus, l’ONU dispose d’un budget distinct pour les opérations de maintien de la paix, dont le cycle financier s’étend du 1er juillet au 30 juin, tandis que le cycle budgétaire ordinaire s’aligne sur l’année civile.
Dans le cadre d’une action distincte, l’Assemblée générale a adopté le Programme d’action en faveur des pays en développement sans littoral pour la décennie 2024-2034, qui vise à relever les défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays en développement sans littoral
Les pays en développement sans littoral (PDSL) se heurtent à d’importants obstacles au commerce et au développement parce qu’ils dépendent des pays de transit, ce qui entraîne des coûts commerciaux plus élevés, des retards et une compétitivité réduite sur les marchés du monde entier.
Le programme d’action définit cinq priorités : promouvoir une croissance économique durable par l’innovation et la transformation structurelle, renforcer l’intégration commerciale régionale, améliorer la connectivité des transports, renforcer la résilience au changement climatique et garantir des stratégies de mise en œuvre efficaces.
Le nouveau cadre s’appuie sur le Programme d’action de Vienne (2014-2024) et le Programme d’action d’Almaty (2003), qui ont jeté les bases de la résolution des obstacles persistants auxquels sont confrontés les pays en développement sans littoral.