L’écrivain, nouvelliste et traducteur Boudaoud Ameur, décédé à l’âge de 64 ans, a été enterré mardi au cimetière de Dhalaa dans la commune d’Aïn Sefra (wilaya de Nâama).
Les obsèques se sont déroulées en présence de nombreux collègues et amis du défunt, ainsi que des personnalités du monde culturel, littéraire et médiatique de plusieurs wilayes. Boudaoud Ameur, était une figure intellectuelle exceptionnelle et polyvalente, a déclaré l’écrivain et poète Mohamed El-Amine Saïdi, ajoutant que la scène culturelle algérienne perd en lui un homme alliant gentillesse, modestie, savoir et culture, qui a laissé une marque indélébile dans le champ. de culture et d’écriture, de par son langage raffiné et sa profonde humanité.
Selon M. Saïdi, Boudaoud Ameur ne se limitait pas à l’écriture de nouvelles et de critiques littéraires, mais, en tant que traducteur, permettait à ses lecteurs de découvrir et d’interagir avec les nouveautés littéraires, culturelles et créatives à l’échelle mondiale.
De son côté, la journaliste Ahlam Benallal a souligné que la scène culturelle algérienne « perd un homme dédié au service de la littérature et de la traduction ». Elle a mis en valeur son riche héritage culturel à travers ses écrits et traductions fidèles, reflétant sa passion et son amour pour la connaissance.
Né en 1960 dans la ville d’Aïn Sefra (wilaya de Nâama), le défunt fut l’un des intellectuels les plus prolifiques et les plus présents dans le domaine de la culture et de la traduction. Il était connu pour ses nombreuses traductions, publications, recherches littéraires et contributions à des journaux et magazines nationaux et arabes, ainsi que pour ses articles littéraires et intellectuels.
Le ministère de la Culture et des Arts a publié, sur sa page Facebook officielle, un message de condoléances du ministre, Zouhir Ballalou, adressé à la famille du défunt, au nom de tous les directeurs et employés du ministère, ainsi que la communauté culturelle.